Le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a rencontré séparément vendredi le chef du Haut Conseil d’Etat Khalid al-Mishri basé à Tripoli, la capitale libyenne, et le président du parlement libyen dans l’est Aguila Saleh — dans le cadre des « efforts du Maroc pour résoudre la crise politique en Libye.
La Libye cherche à se sortir d’une décennie de conflit interne qui a suivi l’assassinat du colonel révolutionnaire panafricain Muammar Muhammad Abu Minyar al-Kadhafi lors du soulèvement de 2011 soutenu par l’OTAN.
Les discussions précédentes organisées par le Maroc ont porté sur des postes tels que le gouverneur de la banque centrale de Libye et les chefs de la commission électorale, de la commission anti-corruption et de la Cour suprême.
Le nouveau cycle de pourparlers interlibyens sur les nominations institutionnelles clés est le dernier de plusieurs qui se sont tenus dans la nation nord-africaine depuis septembre.
Aguila Saleh, président du parlement libyen, a prononcé le discours suivant :
« Avec les efforts du Maroc et sous la supervision et le patronage de Sa Majesté le Roi, nous avons enfin abouti à la formation d’un pouvoir exécutif basé sur un conseil présidentiel composé d’un président et de deux députés, et d’un gouvernement d’union nationale qui a gagné la confiance de la Chambre des représentants, a prêté serment constitutionnel et commencé ses travaux. Nous lui souhaitons maintenant du succès et que la Libye sorte de ses crises.
Khaled el-Mechri, le chef du Haut Conseil d’État basé à Tripoli, la capitale libyenne, a également tenu quelques mots :
« Nous sommes optimistes sur notre présence au Maroc et sur cette médiation entre les parties libyennes, la Chambre des représentants et le Conseil d’Etat. Les efforts n’ont pas abouti. Depuis début 2014 jusqu’à fin 2015, nous avons eu les accords de Skhirat. , et si Dieu le veut, nous nous dirigeons vers la tenue d’élections parlementaires et présidentielles à la fin de cette année. »
L’Allemagne accueillera une nouvelle série de pourparlers de paix plus tard ce mois-ci dans la capitale Berlin avec le gouvernement de transition libyen qui doit y assister – car la trêve officielle des Nations Unies signée en octobre dernier doit voir l’unification des institutions divisées du pays, c’est-à-dire le lancement des efforts de reconstruction préparation du vote de décembre.
Source: africanews.com