Un nouveau chapitre de la bataille qui oppose le roi émérite Juan Carlos à son ancienne maîtresse s’est ouvert. Mardi 18 juillet, Corinna Larsen est revenue devant la justice britannique en réclamant 150 millions d’euros pour « dommages psychologiques ».
Coup de théâtre ! Mardi 18 juillet, le nom du roi émérite Juan Carlos a été porté devant la justice britannique par Corinna Larsen, son ancienne maîtresse de 2004 à 2009. Celle-ci a accusé le père de Felipe VI d’avoir mis en place des systèmes d’espionnage pour garder un œil sur les actions de son ancienne amante, trois ans après leur séparation. Au-delà de ces faits, l’époux de la reine Sofia a également été accusé de harcèlement sur la plaignante pendant une durée de huit ans.
L’ancien roi d’Espagne aurait fait pression sur Corinna Larsen afin que celle-ci lui rende des cadeaux, des œuvres d’arts, des bijoux et de l’argent pour une somme avoisinant les 65 millions d’euros. De son côté, l’ancienne épouse du prince Casimir zu Sayn-Wittgenstein-Sayn estime que les faits d’espionnages et de harcèlement dont elle a été victime lui ont causé des “dommages psychologiques”, pour lesquels elle réclame aujourd’hui 126 millions de livres sterlings en indemnités compensatoires, rapportent nos confrères du Parisien.
La frayeur du roi
Devant ces accusations, Juan Carlos fait l’autruche. Le roi émérite nie toute implication dans des faits d’espionnage ou de harcèlement sur la personne de Corinna Larsen. Du côté de sa défense, les avocats du beau-père de la reine Letizia essaient de faire invalider la justice britannique, expliquant que celle-ci n’est pas apte à juger des faits qui se seraient passés en Suisse ou à Monaco, expliquent nos confrères du Parisien.
Juan Carlos essaierait-il de battre en retraite ? C’est bien possible, puisque l’immunité qui lui avait été accordée en décembre dernier ne couvre le roi émérite que jusqu’en 2014, à la date de son abdication. Selon son ancienne maîtresse, la plupart des faits se seraient déroulés après cette date.
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