Quelques heures avant la cérémonie d’ouverture de la 9e édition de la Coupe du Monde féminine à Auckland, cette grande ville en Nouvelle-Zélande a été réveillée par une fusillade. Trois personnes sont mortes dans cette attaque armée. Cette fusillade produite sur un chantier de construction a également fait six blessés dont des policiers.
Selon le commissaire de police à Auckland Sunny Patel, l’auteur de la fusillade a tiré avec son arme à feu à partir d’un bâtiment. L’agresseur s’est par après enfermé dans la cage d’ascenseur du bâtiment où il a été retrouvé aussi mort, a déclaré la police.
Après cet incident, le Premier ministre Néo-Zélandais a tenu à rassurer tous les participants et les organisateurs que la sécurité est assurée. Chris Hipkins, Premier ministre de la Nouvelle-Zélande :
« Nous sommes ravis d’accueillir la Coupe du Monde. Évidemment, cette matinée a été très sombre pour nous, mais nous nous engageons à accueillir ce tournoi. La police n’a identifié aucun risque persistant. Nous aurons une présence policière très active pour rassurer tout le monde »,a-t-il dit.
Quatre équipes africaines prennent part à cette 9e édition du Mondial féminin. Le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Maroc et la Zambie. Le Nigeria ouvre le bal demain pour les nations africaines. Il affrontera le Canada.
Au Brésil, les horaires ont été aménagés
Les fonctionnaires sont autorisés à débuter plus tard leur journée de travail pour leur permettre d’assister aux matches de l’équipe nationale du Brésil durant cette compétition selon le ministre de la Gestion et de l’Innovation dans les services publics:
« C’est une mesure d’équité en vue de garantir aux fonctionnaires qui souhaitent regarder les matches, les mêmes droits que lors de la Coupe du Monde masculine » a déclaré la ministre Esther Dweck.
Les jours de matches du Brésil, les fonctionnaires pourront se présenter sur leur lieu de travail deux heures après le coup de sifflet final, précise un communiqué du ministère.
DW