Guerre en Ukraine, en direct : un enfant tué et six personnes blessées lors d’un bombardement russe dans la région de Donetsk

Smoke billows after a Russian strike in the town of Kostyantynivka, Donetsk region, on July 22, 2023, amid the Russian invasion of Ukraine. (Photo by Genya SAVILOV / AFP)

Dylan Collins, journaliste de l’AFP, a aussi été blessé dans une attaque de drone près de Bakhmout lundi. Il effectuait un reportage sur une position d’artillerie ukrainienne, ont fait savoir des reporters de l’agence, témoins de l’explosion.

Washington sanctionne trois responsables maliens pour avoir aidé le groupe Wagner à se déployer au Mali

Les Etats-Unis ont annoncé lundi des sanctions économiques visant trois militaires maliens pour avoir « facilité le déploiement et l’expansion » des activités au Mali du groupe paramilitaire russe Wagner. Ces sanctions visent trois gradés de l’armée malienne : le colonel Sadio Camara, actuel ministre de la défense, ainsi que le colonel Alou Boï Diarra et le lieutenant-colonel Adama Bagayoko, tous deux responsables dans l’armée de l’air.

« Ces responsables ont rendu leur peuple vulnérable aux activités déstabilisatrices et aux violations des droits humains du groupe Wagner tout en ouvrant la voie à l’exploitation des ressources souveraines de leur pays au profit des opérations du groupe Wagner en Ukraine », a déclaré le sous-secrétaire au trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, cité dans le communiqué. Les avoirs aux Etats-Unis de ces trois responsables sont gelés et il leur est interdit d’effectuer des transactions avec des personnes ou des entreprises américaines.

Selon Washington, depuis l’arrivée du groupe Wagner au Mali en décembre 2021, le nombre de victimes civiles dans ce pays a augmenté de 278 %, notamment en raison d’opérations menées par les forces armées maliennes aux côtés de membres du groupe Wagner. Des sanctions économiques avaient été prises par les Etats-Unis contre ce groupe en juin 2017, puis réitérées en janvier dernier.

La Biélorussie dit avoir évoqué avec Wagner les « menaces » aux frontières

Les autorités de Biélorussie ont indiqué lundi avoir évoqué les « menaces et les défis » aux frontières de leur pays limitrophe de l’Ukraine et la Pologne avec le groupe paramilitaire Wagner qui s’y est exilé après sa rébellion avortée en Russie. Le ministre de l’intérieur biélorusse, Ivan Koubrakov, a rencontré des commandants de Wagner dans un centre de formation et élaboré avec eux « un plan d’action clair » pour la formation des forces de Minsk par les paramilitaires russes.

« Compte tenu de la situation difficile près des frontières de la république, il est particulièrement important d’être prêt à répondre aux éventuels défis et menaces », a-t-il ajouté, cité dans un communiqué de son ministère. Il a vanté « l’expérience pratique » des combattants de Wagner, qui ont été engagés pendant des mois dans la bataille particulièrement longue et meurtrière pour Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine.

Si la Biélorussie, alliée de Moscou, ne participe pas directement au conflit en Ukraine, l’armée russe s’était servie de son territoire et de ses aérodromes comme base arrière pour son attaque sur Kiev en 2022. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a ordonné fin juin de renforcer la frontière avec la Biélorussie, après l’annonce de l’arrivée du groupe Wagner dans ce pays.

Volodymyr Zelensky juge « inacceptable » une possible prolongation des restrictions dans l’UE

Le président ukrainien a jugé lundi « inacceptable » l’éventualité d’une prolongation des restrictions à l’exportation des céréales ukrainiennes au sein de l’Union européenne (UE), comme le réclament cinq pays voisins de l’Ukraine afin de protéger leurs agriculteurs.

« Toute extension des restrictions est absolument inacceptable et franchement anti-européenne. L’Europe a la capacité institutionnelle d’agir plus rationnellement plutôt que de fermer la frontière à une marchandise particulière », a déclaré M. Zelensky dans son intervention quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux.

Au moins un enfant tué et six personnes blessées dans un bombardement russe dans la région de Donetsk

Le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko, a annoncé sur Telegram qu’au moins un enfant a été tué et six personnes blessées lundi 23 juillet dans un bombardement russe sur la ville de Kostiantynivka, située dans la région de l’est de l’Ukraine.

Selon lui, les forces russes ont tiré des roquettes Smertch sur « un étang local, où les gens se reposaient ». Trois enfants figurent parmi les blessés, selon la même source.

  • La Russie envisage d’exercer des « représailles sévères » envers l’Ukraine après les attaques de drones ayant ciblé Moscou et la Crimée dans la nuit de dimanche à lundi. « Nous considérons ces événements comme un nouveau recours à des méthodes terroristes par les dirigeants politiques et militaires de l’Ukraine, pour intimider la population civile », a déclaré le ministère des affaires étrangères dans un communiqué. Selon l’armée russe, deux drones ukrainiens ont été neutralisés à Moscou, sans faire de victimes. En Crimée, un dépôt de munitions a, lui, été touché lors d’une frappe de drones.
  • L’attaque nocturne par les forces russes d’infrastructures portuaires ukrainiennes sur le Danube, dans l’oblast d’Odessa, a elle fait six blessés, parmi lesquels quatre ont été hospitalisés, a déclaré la police lundi sur Telegram. « Les entrepôts où étaient stockées les récoltes de céréales ont été détruits, et les réservoirs pour le stockage d’autre type de marchandises ont été endommagés », a précisé la police.
  • Alors que la communauté internationale et l’ONU ont condamné les frappes russes ayant ciblé la ville d’Odessa ce week-end, détruisant notamment la cathédrale de la Transfiguration, lundi, Moscou a démenti avoir pris pour cible l’édifice religieux. « Nos forces armées ne frappent jamais des infrastructures sociales et encore moins des églises (…) c’est absolument faux. Il s’agit ici de tirs antimissiles [ukrainiens] qui ont été lancés et ont détruit la cathédrale », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
  • Un journaliste de l’Agence France-Presse a été blessé lundi par une attaque de drone russe alors qu’il effectuait un reportage sur une position d’artillerie ukrainienne près de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine. Le reporter américain, Dylan Collins, âgé de 35 ans, a reçu de multiples blessures causées par des éclats et a été évacué vers un hôpital à proximité, où il est soigné, a rapporté l’agence de presse française. Selon les médecins, ses jours ne sont pas en danger.
  • Près de deux mois après le début d’une contre-offensive censée repousser les troupes de Moscou hors d’Ukraine, Kiev a affirmé lundi avoir repris environ 16 kilomètres carrés aux forces russes la semaine dernière, dans l’est et le sud du pays. « Au cours de la semaine (…), dans le secteur de Bakhmout, 4 kilomètres carrés ont été libérés » et « 12,7 kilomètres carrés » dans le Sud, a déclaré lundi la vice-ministre de la défense ukrainienne, Hanna Maliar.
  • Selon la dernière analyse de l’Institute for the Study of War (ISW), Vladimir Poutine a révélé « sa préoccupation persistante » quant aux menaces potentielles que le fondateur du Groupe Wagner, Evgueni Prigojine, pourrait faire peser sur la Russie, lors d’une rencontre avec son homologue biélorusse, Alexandre Loukachenko, à Saint-Pétersbourg, dimanche.
  • lemonde

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