Cameroun : Obama prend la défense d’Eto’o

Au creux de la vague, Samuel Eto’o peut compter sur quelques-uns de ses rares soutiens, alors qu’il est accusé d’être impliqué dans des trucages de matchs et d’être le responsable de la mise à l’écart du gardien André Onana.

On ne compte plus les polémiques à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Depuis plusieurs jours, et la divulgation d’enregistrements audios prenant Eto’o et le dirigeant du club de Victoria United, Nkwain Valentine, en flagrant délit de « corruption aggravée » et de « trucage des matchs », l’ancien joueur se retrouve dans le collimateur d’anciens collaborateurs qui souhaitent sa démission. Ces derniers ont en effet introduit une demande auprès de la FIFA en vue de l’ouverture d’une enquête contre le double champion d’Afrique.

Obama dénonce un « fake » !
De passage sur la chaine Canal 2 International, le porte-parole de la Fecafoot, Ernest Obama, a défendu son patron bec et ongles. « Nous avons découvert avec stupéfaction, cet élément sonore à travers les réseaux sociaux. C’est un fake et pour nous, il n’existe pas. Il n’y a donc pas de commentaire à faire là-dessus. L’un des interlocuteurs dans ce supposé élément sonore (Nkwain Valentine, ndlr) a réagi d’abord à travers un communiqué puis une conférence de presse. Il a indiqué qu’il s’agit d’un élément sonore fabriqué. Il a d’ailleurs ajouté que ses avocats sont en train de préparer une plainte en justice pour qu’il soit rétabli dans son honneur », a déclaré l’officiel.

Ce dernier en a profité pour dédouaner l’ex-star de l’Inter Milan au sujet de la retraite internationale d’André Onana, dont il est accusé d’être à l’origine. « André Onana est pour le président de la Fédération, comme un fils. C’est une relation entre le père et le fils. Le manager-sélectionneur du Cameroun jusqu’à date s’appelle Rigobert Song. Et il a dit que les portes sont ouvertes. Pourquoi vouloir coller un procès à monsieur Eto’o ? Ce n’est pas le président de la Fécafoot qui sélectionne les joueurs, c’est le manager-sélectionneur », a-t-il affirmé.

« Il n’y a aucun procès à faire à Eto’o »
Enfin, l’employé de la Fécafoot a réagi à la polémique entourant Eto’o depuis l’annonce de son partenariat avec la plateforme de paris en ligne 1xBet. Pour lui, c’est un non-lieu. « M. Eto’o a une image qui se vend. M. Eto’o est ambassadeur de 1xBet. Depuis la signature de ce contrat, il n’y a plus de matchs des championnats camerounais dans la plateforme de 1xBet. M. Eto’o est d’abord une entité.

Il n’y a aucun procès à faire à M. Eto’o parce qu’il est ambassadeur de 1xBet. Il a le droit de se faire de l’argent grâce à son image », a-t-il justifié. Pour rappel, Eto’o est soupçonné d’avoir violé le Code d’éthique de la FIFA en s’associant avec 1xBet. Cet accord serait incompatible avec ses fonctions de président de la Fecafoot.

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