LES DANGERS DE LA DÉPIGMENTATION VOLONTAIRE DE LA PEAU

La dépigmentation volontaire de la peau, qui consiste à s’éclaircir la peau à travers différentes techniques, plus ou moins néfastes et plus ou moins légales, est un phénomène qui prend de l’ampleur. Elle touche une grande partie de la population d’Afrique subsaharienne, majoritairement les femmes, et les diasporas africaines installées en Europe.

Les risques liés au blanchiment de la peau, apparu dans les années 1960, sont de mieux en mieux connus, et listés par les autorités sanitaires : infections cutanées, vergetures, hyperpilosité, problèmes de cicatrisation, mais aussi risques accrus d’hypertension, de diabète et de complications neurologiques. Plus grave encore, des cas de cancer de la peau ont aussi été répertoriés ces dernières années.

En France, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), chargée du dossier depuis 2005, s’en est alarmée dans une note publiée en juillet 2018 : l’utilisation de ces produits « se généralise de plus en plus » en France, entraînant des effets nocifs pour la peau « dans près de 60 % à 70 % des cas »

Le phénomène semble s’étendre malgré l’interdiction en France des produits éclaircissants, nocifs, mais vendus dans les boutiques « afros » et sur Internet.

Il y a notamment une recrudescence d’achats de produits sur Internet, et la promotion de certains produits passe aussi par les réseaux sociaux. Nous en parlons ce matin avec nos invités.

africaradio

You may like