JEUNES DÉCÉDÉS À SCOOTER APRÈS UN REFUS D’OBTEMPÉRER : CE QUE L’ON SAIT DE L’ACCIDENT QUI A EU LIEU À LIMOGES

Dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 août, deux jeunes sont morts après un refus d’obtempérer à scooter. Les faits se sont produits à Limoges, en Haute-Vienne.

Deux jeunes hommes circulant à scooter sont morts après avoir percuté un véhicule à la suite d’un refus d’obtempérer. Les faits ont eu lieu cette nuit à Limoges, a appris l’Agence France-Presse de sources policières.

UNE COURSE-POURSUITE QUI TERMINE MAL
Selon la version des faits donnée par la police, le deux-roues a pris la fuite à la vue d’un véhicule de la brigade anticriminalité qui s’apprêtait à le contrôler, ont précisé ces sources, confirmant des informations du site Actu17.

Une course-poursuite se serait engagée, avant que les policiers y renoncent. Le scooter a alors grillé un feu rouge, percutant violemment un véhicule tiers qui passait au vert.

Selon ces sources policières, les deux jeunes circulaient sur un puissant scooter Yamaha T-Max. La police aurait «rapidement mis un terme» à la course-poursuite, «jugeant la situation trop dangereuse».

La préfecture de Haute-Vienne n’a pas souhaité faire de commentaire, renvoyant vers le parquet de Limoges, qui doit communiquer sur l’affaire dans la journée.

UN MINEUR PARMI LES VICTIMES
Le conducteur du scooter était un mineur âgé de 16 ans. Il est mort sur le coup. Il était connu des services de police pour destruction de biens publics avec circonstance aggravante et remise d’objets à des détenus, en l’espèce livraison de colis par-dessus les murs de la prison de Limoges, a appris CNEWS de source policière.

Son passager, qui était lui majeur, est décédé à l’hôpital.

Des stupéfiants et de l’argent liquide ont été retrouvés eux.

DES ÉCHAUFFOURÉES ONT EU LIEU APRÈS L’ACCIDENT
Après l’accident tragique, des échauffourées se sont produites à Limoges, avant un retour au calme.

Un escadron de gendarmerie mobile et la CRS8 ont été envoyés sur place, a-t-on appris.

Ces deux décès interviennent un peu plus d’un mois après la mort fin juin de Nahel, 17 ans, tué après un refus d’obtempérer à Nanterre. Sa mort avait déclenché plusieurs nuits de violences urbaines dans le pays. Elles ont été marquées par des heurts entre émeutiers et forces de l’ordre, des scènes de pillages, des tirs de mortiers d’artifice sur des bâtiments publics et des incendies.

CNEWS

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