Le concept du « name and shame » brandi en menace aux industriels qui joueraient pas le jeu de la baisse des prix ne serait « plus d’actualité pour l’instant » apprend RMC.
C’était il y a tout juste 3 mois. Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, menaçait de publier la liste des industriels de l’alimentaire qui ne jouaient pas le jeu de la baisse des prix. Le fameux « name and shame », littéralement « nommer pour provoquer la honte ». Manière ainsi de les inciter à baisser leurs prix pour éviter d’être pointés du doigt.
En mai dernier, Bruno Le Maire recevait les représentants de la grande distribution puis les industriels de l’agroalimentaire afin de rouvrir les négociations commerciales et la réduction des marges.
L’ENGAGEMENT DE BAISSE DES PRIX CONTRÔLÉ PAR LA DGCCRF
Cette menace de publication devait être mise à exécution fin juin, mais il n’en a rien été. Le gouvernement renonce, au moins provisoirement, à afficher les industriels de l’agroalimentaire, car ils auraient joué le jeu voilà en substance le sentiment du gouvernement où l’on assure qu’ils ont accepté de baisser leurs prix de vente à la grande distribution.
« Le principe du ‘Name and shame’ n’est donc plus d’actualité pour l’instant », reconnaît le cabinet de la ministre déléguée au Commerce.
LES INDUSTRIELS REÇUS À BERCY EN SEPTEMBRE EN GUISE DE PREMIER BILAN
Olivia Grégoire qui a reçu 75 des plus grands patrons un à un. Et la majorité d’entre eux ont promis des baisses de 5 à 7%.
Cet engagement, il est contrôlé pendant tout l’été par la DGCCRF. Les enquêteurs de la direction générale de la consommation qui se rendent directement dans les bureaux des patrons de supermarchés et analysent leurs factures d’achat de 1.000 produits avec l’espoir donc d’une concrétisation de ces baisses pour les consommateurs.
Et en guise de premier bilan, ces industriels seront de nouveau reçu au ministère de l’Economie en septembre.
BMFTV