le Premier ministre nigérien nommé par la junte reçu au Tchad

Les chefs d’état-major de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest se réuniront jeudi et vendredi au Ghana pour évoquer une possible intervention militaire au Niger, selon un porte-parole de l’organisation. Le président russe Vladimir Poutine et le chef de la junte malienne Assimi Goïta ont de leur côté appelé à un règlement pacifique de la crise. Suivez heure par heure la situation au Niger.

18 h 33 : visite au Tchad du Premier ministre nommé par la junte
Le chef du gouvernement formé à l’issue du coup d’État au Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine, est en visite au Tchad où il « vient d’être reçu par le président » Mahamat Idriss Deby Itno, ont annoncé le gouvernement et la présidence.

« Le Premier Ministre, chef du gouvernement (…) Saleh Kebzabo a accueilli ce mardi 15 le Premier ministre du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger, M. Ali Mahaman Lamine Zeine en visite de travail au Tchad », a écrit la primature dans un message sur Facebook. Il « vient d’être reçu par le président Mahamat Idriss Deby » à qui il a « remis un message du président du CNSP », a précisé la direction générale de la presse présidentielle à l’AFP.

18 h 27 : le coup d’État au Niger est encore réversible via la « diplomatie », assure Antony Blinken
Le chef de la diplomatie américaine a assuré qu’il était encore possible de mettre fin au coup d’État au Niger via la diplomatie, alors que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest renforcent leur pression sur Niamey.

« Nous restons concentrés sur la voie diplomatique pour obtenir les résultats que nous voulons, à savoir le retour à l’ordre constitutionnel, et je crois qu’il continue d’exister une marge pour obtenir ce résultat par la diplomatie », a déclaré Antony Blinken à la presse.

15 h 20 : les accusations de la junte pourraient conduire Mohamed Bazoum jusqu’à la mort s’il est reconnu coupable
Les auteurs du coup d’État au Niger ont annoncé leur intention de poursuivre le président pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » de l’État. Des accusations qui pourraient lui valoir la peine de mort s’il est reconnu coupable.

13 h 27 : l’Alliance Sahel inquiète pour les populations vulnérables
L’Alliance Sahel, plateforme internationale coordonnant l’aide à la région, a réclamé le retour à l’ordre constitutionnel au Niger et s’est inquiétée des effets de la prise de pouvoir par les militaires sur les populations vulnérables.

« L’Alliance Sahel condamne avec la plus grande fermeté » le coup d’État du 26 juillet et la détention du président Mohamed Bazoum, dit la ministre allemande du Développement Svenja Schulze dans une déclaration au nom de l’Alliance, née en 2017 sous impulsion franco-allemande.

13 h 17 : réunion des chefs d’état-major de la Cédéao jeudi et vendredi au Ghana
Les chefs d’état-major de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se réuniront jeudi et vendredi au Ghana pour évoquer une possible intervention militaire au Niger, selon un porte-parole de l’organisation.

Cette réunion, qui devait initialement se tenir samedi, avait été repoussée. Elle aura lieu une semaine après la décision prise par les dirigeants de la Cédéao de déployer la « force en attente » de l’organisation pour rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum, le président du Niger renversé par un coup d’État militaire le 26 juillet.

11 h 57 : Vladimir Poutine et le dirigeant malien Assimi Goïta appellent à un règlement pacifique
Le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant malien Assimi Goïta ont discuté de la crise au Niger, a annoncé le Kremlin, et prôné un règlement pacifique de la crise.

Au cours de cet entretien téléphonique, qui a eu lieu « à l’initiative malienne », Vladimir Poutine et Assimi Goïta ont « souligné l’importance de régler la situation autour de la République du Niger uniquement par des moyens pacifiques politico-diplomatiques », a précisé la présidence russe dans un communiqué.

L’essentiel de la journée du 14 août
Les auteurs du coup d’État au Niger ont annoncé dimanche soir leur intention de « poursuivre » le président renversé Mohamed Bazoum pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » du pays.

De son côté, la Cédéao a indiqué dans un communiqué que ces menaces de poursuites judiciaires constituent une nouvelle « provocation » des autorités militaires à Niamey.

Sur France 24, le chef de la diplomatie nigérienne, Hassoumi Massoudou, a quant à lui estimé que le président Bazoum était victime d’une « prise d’otage » et d’une « séquestration » mais que la situation était « réversible ».

Reuters

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