Covid-19 : devez-vous de nouveau vous faire vacciner ?

Face à une légère reprise épidémique cet été, liée à l’émergence de nouveaux variants du Sars-CoV-2, les autorités sanitaires préparent une nouvelle campagne de vaccination contre la Covid-19 prévue cet automne.

Le virus n’a, semble-t-il, pas dit son dernier mot. Face à la légère remontée des cas de Covid-19 en France, les autorités sanitaires préparent la prochaine campagne de vaccination contre cette maladie infectieuse. Les injections s’effectueront dès le 6 septembre à Mayotte et le 17 octobre en métropole, en Martinique, en Guadeloupe et en Guyane.

Comme l’année dernière, la population ciblée reste inchangée. Selon l’Assurance maladie, un rappel vaccinal est “fortement recommandé aux personnes les plus à risque de forme grave”, notamment les plus de 65 ans, ceux présentant des facteurs de comorbidité*, les immunodéprimés, les femmes enceintes ou encore les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des unités de soins de longue durée (USLD).

Même l’entourage des personnes immunodéprimées ou vulnérables face au Sars-Cov-2 est invité à tendre à nouveau son bras pour recevoir une dose de rappel cet automne. Le tout, sans débourser le moindre euro. La vaccination est en effet prise en charge à 100% par la Sécurité sociale. Mais que faire si vous ne faites pas partie des publics ciblés ?

Contactée par Capital, la Direction générale de la santé (DGS) indique que les modalités relatives à la prochaine campagne de vaccination seront détaillées à la rentrée et qu’“à date, si une personne n’est pas dans la cible mais souhaite recevoir un rappel, elle peut en bénéficier gratuitement”.

Risque d’une nouvelle vague épidémique cet hiver
Pas d’objection, donc, à votre souhait de vous refaire vacciner quand bien même vous ne faites pas partie des publics ciblés par les autorités sanitaires. “Les professionnels de santé sont les interlocuteurs privilégiés pour répondre aux questions que chacun peut se poser et délivrer une information complète et loyale sur la vaccination, ses bénéfices attendus et ses risques d’effets secondaires”, rappelle toutefois l’Assurance maladie sur son site internet.

S’agissant des délais à respecter par rapport à la précédente injection, les règles vaccinales ont été simplifiées : que vous soyez à risque de contracter une forme grave ou pas, vous pourrez faire votre rappel vaccinal au plus tôt six mois après votre précédente injection ou infection.

En tout cas, le risque d’une nouvelle vague épidémique cet hiver n’est pas exclu. Car, après la remontée des cas provoquée par le sous-variant d’Omicron, EG.5.1 (Eris) majoritaire en France, une autre souche virale pourrait le concurrencer : BA.2.86. Descendant d’un ancien sous-variant d’Omicron, BA.2, il a été détecté chez deux individus au Danemark et une autre personne en Israël, puis un autre cas a été annoncé vendredi 18 août en Angleterre.

Comme ce variant comporte plus d’une trentaine de mutations du gène Spike (qui permet au virus d’infecter les cellules, ndlr), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) l’a placé sous surveillance.

capital

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