Un choc d’une folle brutalité pour lui, peut-être plus que pour n’importe qui… A 75 ans, Julien Leclerc a vécu le drame de perdre son frère, Gérard Leclerc, décédé dans un terrible accident d’avion alors qu’il venait pour assister à son concert à La Baule. « Paris Match » révèle dans son nouveau numéro qui l’a prévenu…
C’était son petit frère, son confident, celui avec qui il a grandi et qui ne manquait pas ses albums, ses tournées, ses succès et ses échecs… A 75 ans, Julien Clerc se sent bien seul depuis une semaine. Le 15 août dernier, il apprenait en effet la mort de Gérard, son demi-frère devenu un grand journaliste et qui n’a pas survécu au crash de l’avion de tourisme qu’il pilotait et qui avait pour destination La Baule, où il venait justement le voir en concert.
Une disparition dont il a été l’un des premiers informés. En effet, selon nos confrères de Paris Match, qui consacrent un long sujet à l’accident dans son nouveau numéro, c’est Julie, la femme de Gérard Leclerc (et une très grande voix d’Europe 1) qui l’a tout de suite appelé. La septuagénaire est toujours dans la maison familiale de la Vienne et vient d’être prévenue que leur retard n’est pas normal et que quelque chose semble se tramer. A ce moment-là, cependant, la famille ne sait pas encore quel drame s’est produit au-dessus de la Loire, où l’on retrouvera finalement les débris de l’appareil, mais attend simplement des nouvelles de l’avion qui n’en donne plus depuis 11h42.
Dire à mon frère que je l’aime
A la fin de la journée, vers 19 heures, les proches du journaliste et ceux de ses trois passagères sont finalement prévenus : l’avion s’est crashé, de manière, semble-t-il, très violente (certains évoquent même une chute « en piqué ») et il n’y a malheureusement aucun survivant. Julien Clerc, qui devait chanter le dernier show de sa tournée devant son frère, comme toujours, pense rapidement à annuler… mais finalement, ne le fera pas : « Je chante pour dire à mon frère que je l’aime », a-t-il même déclaré devant son public, la voix serrée par l’émotion, en lisant un petit discours écrit auparavant.
Un geste de courage et d’amour pour celui qui l’a vu grandir et qui était son confident. Très proche de son aîné, le journaliste (qui avait quatre ans de moins que lui) était notamment l’un des seuls à savoir que Julien Clerc, dont le vrai prénom est Paul-Alain, n’avait pas la même maman que les cinq autres enfants de la fratrie. Une relation pleine de « pudeur » et « d’admiration » qui s’est brutalement arrêtée une matinée d’été… mais qui durera toute la vie dans le coeur du chanteur.
purepeople
