Le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et social de la santé digitale et de l’observatoire de la santé, Ibrahima Khaliloulah Dia, a souligné, mardi, l’importance du numérique dans l’optimisation des dépenses et l’amélioration de la qualité des données dans le secteur de la santé.
« C’est une occasion pour l’Afrique d’optimiser ses actions, d’optimiser sa santé parce que nous utilisons beaucoup de papiers (…). Nous savons qu’on peut optimiser en choisissant le numérique qui peut nous permettre d’avoir un système de santé zéro papier », a-t-il dit au cours du sommet sur les technologies dans le secteur de la santé en Afrique axé sur le thème « Accélérer les innovations dans le domaine de la santé publique en Afrique, le sommet de Dakar ».
M. Dia a estimé que la digitalisation de la santé permettra de ‘’faire des gains, des économies dans les dépenses de santé, améliorer les changements climatiques parce qu’on va utiliser moins de papier et surtout améliorer la qualité des données qui vont permettre de prendre des décisions’’.
Pour lui, cette stratégie va améliorer les relations entre le patient et le soignant. ‘’Il y a aussi beaucoup de défis à relever. Du côté de la santé des pays, nous devons nous organiser pour pouvoir répondre aux besoins des jeunes pour pouvoir leur trouver un financement et voir aussi comment choisir ce qu’ils proposent en terme de solutions’’, a-t-il indiqué.
Pour ce faire, les pouvoirs publics des pays concernés doivent aussi relever certains défis liés à la réglementation. ‘’L’État doit accélérer cette réglementation en mettant en place des lois et des décrets pour que tout le monde soit à l’aise aussi bien le patient que le prestataire, les autres acteurs qui sont dans le système. La réglementation doit aller au-delà des pays’’, a plaidé le Coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et social, de la santé digitale et de l’observatoire de la santé.
Pour la directrice en santé de l’équité à la fondation Novartis, Sarah Des Rosiers, »d’énormes défis peuvent être relevés grâce aux solutions digitales qui peuvent accélérer les interactions entre patients et prestataires de santé (…) ».
Selon Sarah Des Rosiers, l’expansion du numérique dans le secteur de la santé passe une harmonisation de la régulation autour de la santé digitale.
Le Directeur de la lutte contre la maladie, Moustapha Diop, le secrétaire général du ministère de la santé, Habib Ndiaye et d’autres acteurs ont pris part à cette rencontre dont le but est créer un cadre de discussion pour mieux comprendre les enjeux et travailler ensemble pour le bien du patient.
APS