Le mardi 15 juin, dans une base militaire de Cucuta, dans le nord-est de la Colombie, un attentat à la voiture piégée a fait 36 blessés. Le gouvernement local a attribué cette attaque à la guérilla de l’ELN (Armée de Libération Nationale).
Un « acte terroriste »
Selon les médias français comme Le Figaro, en faisant l’annonce de ce bilan, Diego Molano – ministre de la Défense en Colombie, a tenu à condamner un « acte terroriste (…) visant des soldats colombiens ». Parmi les militaires blessés, trois sont dans un état grave. Le président colombien Iván Duque s’est rendu sur place pour « superviser directement la situation ».
« L’hypothèse de départ de l’enquête est que l’ELN est à l’origine de cet acte insensé et ignoble » perpétré dans la ville de Cucuta, continue le ministre. L’ELN est considérée comme étant la dernière guérilla active de la Colombie depuis l’accord de paix de 2016 avec les membres du FARC.
Cucuta
Un communiqué du ministère de la Défense, de son côté, révèle que deux individus dans une camionnette Toyota blanche ont réussi à infiltrer la base, en se faisant passer pour des fonctionnaires. Ils ont ensuite déclenché deux explosions…
La ville frontalière de Cucuta avec le Venezuela, est la capitale du département du Norte de Santander. Il s’agit d’une zone rouge où s’affrontent l’Armée de libération nationale (ELN), les Pelusos, vestiges d’une insurrection maoïste démobilisée, des dissidents des FARC et des gangs de narco-trafiquants.
Source: linfo