La Terre vient de connaître ses trois mois les plus chauds jamais enregistrés. Cet été record est un signe de « l’effondrement climatique » qui vient de débuter, lance l’ONU.
Juillet 2023 entre dans l’histoire du climat comme le mois le plus chaud enregistré, tous mois confondus, et août, le deuxième, juste derrière, selon l’organisme de surveillance du climat Copernicus. La température moyenne de ce mois d’août se situe +1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels (1850-1900). Jusqu’à présent, l’année 2023 (de janvier à août) s’inscrit comme la deuxième plus chaude jamais enregistrée, derrière l’année record de 2016.
Earth had the hottest three-month period on record, with unprecedented sea surface temperatures and extreme weather.
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📷: @CopernicusECMWF pic.twitter.com/Chje3zZ4A0— World Meteorological Organization (@WMO) September 6, 2023
Soyez en conscients :
➡️L'été 2023 est de loin, mais alors de très très loin, le + chaud jamais observé sur Terre jusqu'à présent.
➡️Juillet 2023 était le mois le + chaud observé depuis le début des mesure. Août 2023 est dorénavant le 2ème avec +1.5°C par rapport à 1850-1900. pic.twitter.com/OhovLrgfmS— Dr. Serge Zaka (Dr. Zarge) (@SergeZaka) September 6, 2023
« L’effondrement climatique a commencé, a commenté le secrétaire général de l’ONU António Guterres. Les scientifiques ont averti depuis longtemps sur les conséquences de notre addiction aux énergies fossiles. Des températures aussi élevées demandent des actions aussi importantes. Les dirigeants doivent faire monter leurs actions d’un cran pour trouver des solutions. Il est encore temps d’éviter le pire à venir du chaos climatique ».
Des incendies majeurs alimentés par des vagues de chaleurs historiques, des glaces qui disparaissent, des inondations, « et tout cela, sans même le pic d’intensité du phénomène El Niño » à venir pour les prochains mois : c’est ce que rappelle le sécrétaire général de l’Organisation Météorologique Mondiale, le professeur Petteri Taalas. « En général, El Niño ne joue un rôle important que la seconde année après sa mise en place », 2023 ne serait dans ce cas qu’un avant-goût de ce qui nous attend en 2024 : l’accélération du réchauffement climatique, auquel va s’additionner le phénomène El Niño.
Rappelons que selon l’ONU, il y a 98 % de risques que l’une des cinq années à venir soit la plus chaude enregistrée, devant l’année historique de 2016.
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