Le nombre de créateurs d’entreprise ayant perdu leur emploi a bondi de plus de 36% au premier semestre. Les secteurs du bâtiment, ou du commerce de détail, paraissent particulièrement exposés. Raison de plus pour se protéger contre ce risque, comme l’indique Anthony Streicher, le président de l’association GSC, la Garantie sociale du chef d’entreprise, présent sur notre stand de LaREF 2023.
Fin des aides Covid, remboursement des Prêts garantis par l’Etat (PGE), hausse de la facture énergétique, repli de la consommation des ménages, baisse des carnets de commande… depuis plusieurs mois, les obstacles s’accumulent pour les chefs d’entreprise. Si bien que leur taux de « chômage » a bondi de 36,6% au premier semestre 2023, en comparaison de la même période l’an passé, selon une étude menée par le cabinet Altares, et la Garantie sociale du chef d’entreprise (GSC), une protection contre le chômage développée sous l’égide du Medef.
Avec l’accélération des défaillances d’entreprises, ce sont ainsi plus de 25 200 patrons qui se sont retrouvés sans activité, durant cette période. « L’équivalent de 160 chefs d’entreprise perdent leur emploi chaque jour », détaille Anthony Streicher, président de l’association GSC.
Selon notre invité sur le stand de LaREF 2023, même si de telles difficultés frappent surtout les patrons de petites structures (moins de 5 salariés), elles n’épargnent plus désormais les grosses sociétés, employant plus de 20 salariés. Et le taux de sinistralité auquel doivent faire face les patrons pourrait rejoindre, dès l’an prochain, son niveau de la dernière grave crise, en 2008-2010, avec 60 000 à 65 000 d’entre eux laissés sur la touche.
Il reste pourtant possible de s’assurer contre ce risque de chômage, pour environ une centaine d’euros par mois dans le cas d’un patron se rémunérant 40 000 euros par an, avec la liberté de paramétrer la durée, comme le niveau de son indemnisation. Les détails dans notre interview.
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