Crise du foot féminin en Espagne : deux joueuses quittent déjà le rassemblement de la sélection

Spain's midfielder Patri Guijarro (L) and Spain's defender Mapi Leon talk to the press after announcing they are leaving the national selection, in front of their hotel in Oliva near Valencia, on September 20, 2023 ahead of the UEFA Nations League football matches against Sweden and Switzerland. New Spain coach Montse Tome named a surprise 23-woman squad for upcoming Nations League qualifiers including 20 players officially on strike. Players demand structural changes in the Spanish football federation (RFEF) after the President forcibly kissed a player on the lips after Spain won the World Cup in Sydney on August 20, provoking worldwide outrage. (Photo by Jose Jordan / AFP)

Alors que le premier entraînement de ce rassemblement chaotique devait avoir lieu ce mercredi en fin d’après-midi, deux joueuses ont déjà quitté Valence, où étaient réunies les joueuses convoquées autour de la nouvelle sélectionneuse, Montse Tomé.

Pas de répit dans le conflit qui oppose les joueuses de l’équipe nationale d’Espagne à leur fédération. Alors que le premier rassemblement post-Coupe du monde se tient à partir de ce mercredi, avec deux matchs au programme, sous les ordres de la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé, deux joueuses ont quitté l’équipe ce mercredi dans la matinée.

Il s’agit de Mapi León et Patri Guijarro, deux joueuses du FC Barcelone qui n’ont pas participé à la Coupe du monde cet été, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Elles faisaient partie des quinze joueuses qui ont, avant la compétition, adressé un e-mail à la fédération espagnole de football (RFEF), annonçant se mettre en retrait de la sélection en raison du management de l’ancien sélectionneur, Jorge Vilda.

« C’est une réalité que pour Patri et moi la situation est différente du reste de mes coéquipières », a expliqué Mapi Leon, qui s’est adressée à la presse en quittant le camp d’entraînement aux côtés de sa coéquipière et faisant référence à la situation dans laquelle les deux sont plongées depuis 2022, et ce boycott de l’équipe nationale qui dure depuis plusieurs mois pour elles.

« Ce n’était pas la bonne façon de revenir. Nous ne sommes pas dans les conditions mentales pour revenir. C’est un processus. » Les deux joueuses ont, semble-t-il, reçu l’autorisation de la part de leur fédération de quitter le camp d’entraînement sans être sanctionnées.

« Le fait d’être ici, la façon dont tout s’est passé, ne permet pas d’être en bonne santé mentale », a enchaîné Guijarro. Un nouveau développement après plusieurs jours rocambolesques autour de la sélection espagnole, qui a vu la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé convoquer la plupart des championnes du monde… malgré leur boycott de la sélection. Jennifer Hermoso, non convoquée, s’est également fendue d’un communiqué lundi.

leparisien

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