Arsenal : le retour en grâce

En ébullition pendant 90 minutes, Arsenal a giflé le PSV (4-0) et effectué un retour marquant en Ligue des champions après six ans d’absence.

Arsenal : le retour en grâce
La dernière image d’Arsenal en Ligue des champions hantait encore ce matin les esprits de ses supporters. C’était à l’hiver 2017, lors d’une double confrontation – ou plutôt double humiliation – contre le Bayern Munich en huitièmes de finale. Deux gifles 5-1 qui avaient fâché les Gunners avec la C1, se contentant depuis d’épopées à l’étage inférieur, en Ligue Europa.

Mais fort de son excellente saison en Premier League l’an dernier, Arsenal retrouvait ce mercredi la plus grande scène européenne avec de l’excitation mais aussi des interrogations dans un groupe assez ouvert sur le papier (Lens, Séville et le PSV), alors que le début de saison (4 victoires, 1 nul) était presque flatteur au regard des prestations poussives des joueurs de Mikel Arteta.

Des doutes finalement dissipés après 90 minutes à taper aussi fort sur la tête du club néerlandais que la pluie qui s’est abattue sans cesse sur Londres toute la journée.

Arteta a retrouvé sa sulfateuse
Certes, le PSV a rendu les choses faciles pour les Gunners en laissant des espaces béants et en invitant ces derniers à développer tranquillement leur puissance collective dans les 50 derniers mètres. Un cadeau qui ne doit malgré tout pas enlever le mérite de Martin Ødegaard et ses coéquipiers, alors que l’absence de Gabriel Martinelli – blessé – est passée inaperçue tant Leandro Trossard a pesé sur cette rencontre, tandis que Bukayo Saka et Gabriel Jesus ont participé au festival.

Chaque membre du quatuor offensif, en feu ce mardi, a d’ailleurs inscrit un but. Le symbole de la force de frappe à disposition d’Arteta. « On a apprécié. Dès la première minute, on a tenté le coup, s’est d’ailleurs réjoui le coach espagnol après la rencontre. On a été vraiment bons dans les deux surfaces. Entre les deux, il y a encore beaucoup à améliorer, mais dans les surfaces, nous avons été phénoménaux. »

Un constat presque sévère pour Declan Rice et Kai Havertz, le premier ratissant encore une fois de nombreux ballons pour asphyxier l’adversaire et le second montrant enfin quelques signes d’adaptation à son poste de numéro 8 malgré une tendresse encore coupable dans la zone de vérité.

L’Emirates Stadium a surtout retrouvé avec joie les dédoublements de ses latéraux Zinchenko et White, le précieux jeu dos au but de Jesus et la vista d’Ødegaard, évidemment élu homme du match et qui prouve une fois de plus qu’il est le capitaine et leader d’une équipe prête pour la C1. « Vous avez vu la motivation dès le début, pointait le Norvégien quelques minutes après le coup de sifflet final. Nous sommes dans cette compétition pour nous battre et aller jusqu’au bout.

C’est un bon début. On sentait que c’était spécial pour tout le monde. L’ambiance avec l’hymne de la Ligue des champions qui résonne, c’était incroyable. » Le message est passé, Arsenal ne compte pas faire de la figuration et a retrouvé le goût du travail bien fait. Une semaine de boulot idéalement entamée et que les Canonniers voudront clore de la même manière dimanche lors du North London Derby, qui s’annonce bouillant et bien plus disputé.

sofoot

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