« Les jeunes ont un potentiel et une force et ils ne se limitent pas à ceux qui sont dans les conférences, les grandes rencontres. Ils sont issus des ghettos et ils ont leurs mots à dire. Ils sont le reflet d’une société. D’ailleurs, ils ont une incroyable capacité de mobilisation et, parce qu’on ne veut pas les écouter, ils montrent leur amertume à travers le rap. C’est pour le leur permettre que nous avons initié ce festival », explique Moussa Diawara, administrateur du festival. Un évènement qui promeut la culture urbaine et se déplace dans plusieurs localités du pays pour donner la voix aux jeunes, leur permettre de s’exprimer et les écouter au travers de différents arts. C’est la raison d’être de cette initiative de l’association Akilifoli.
Dans le souci d’accueillir plus de participants, le festival, dont le lancement a été effectué le 11 juin dans la région de Gao, se poursuivra jusqu’au 11 juillet dans les villes de Mopti, Kayes, Ségou, Sévaré, Sikasso, Bamako et Koulikoro.
Véritable creuset, il accueillera rappeurs, slameurs, danseurs et graphistes. Dans le contexte tout particulier que nous vivons, les organisateurs ont décidé de la tenue de fora et d’ateliers de formation et de sensibilisation, notamment sur les thématiques de la santé sexuelle et de la reproduction. Plusieurs autres thèmes seront abordés outre le principal « La paix et le vivre ensemble », afin de permettre aux jeunes de faire passer des messages incitant à la concorde et à la paix des cœurs entre les Maliens.
Source: journaldumali
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