La BAD s’allie à la Corée du Sud pour promotion des technologies climatiques en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et l’Institut d’industrie et de technologie environnementales de Corée (KEITI) signent un accord pour déployer des technologies environnementales et résilientes au climat en Afrique. En termes clairs, la BAD et KEITI se sont donné la main dans la promotion des solutions technologiques, notamment pour prévenir les catastrophes naturelles.

L’accord d’assistance technique conjoint permettra l’accroissement des investissements dans des technologies à faible émission de carbone et résilientes au changement climatique. L’objectif est de soutenir à terme les efforts d’atténuation et d’adaptation au changement climatique dans de nombreux pays africains.

Les deux parties ont signé l’accord le 14 septembre 2023, en marge de la 7ème conférence ministérielle de la coopération économique Corée-Afrique tenue à Busan, la deuxième plus grande ville de la Corée du Sud.

Grâce à ce partenariat, la Corée partagera sa technologie, son expérience et ses connaissances avec les pays africains membres de la Banque. La Corée aidera ces pays à identifier et à développer des projets respectueux de l’environnement.

Le but visé est que le changement climatique ne réduise pas jusqu’à 15 % du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique d’ici à 2050, comme le prévoient plusieurs experts. De manière plus concrète, il s’agira pour les ingénieurs du KEITI basés à Séoul de partager à des pairs africains leurs expériences dans la conception et l’utilisation du numérique, notamment pour la mise en œuvre des projets sur l’économie circulaire, l’agriculture et l’énergie.

Pour Kevin Kariuki, le vice-président en charge de l’électricité, de l’énergie, du changement climatique et de la croissance verte à la BAD, « la transformation de ces secteurs pour garantir la sécurité énergétique et alimentaire est cruciale pour le développement durable de l’Afrique et nécessite des investissements importants dans le développement technologique, des flux financiers accrus et des partenariats stratégiques ».

« La transformation de ces secteurs pour assurer la sécurité énergétique et alimentaire est cruciale pour le développement durable de l’Afrique et nécessite des investissements importants dans le développement technologique, des flux financiers accrus et des partenariats stratégiques », a ajouté M. Kariuki.

Pour se faire, l’institution dont le siège est basé à Abidjan en Côte d’Ivoire devra encourager les start-up qui se démarquent déjà dans les technologies climatiques.

L’Afrique compte neuf des dix pays les plus vulnérables au climat dans le monde. Bien qu’elle ne contribue qu’à hauteur de 4 % aux émissions mondiales de carbone, l’Afrique reste le continent le plus vulnérable aux effets néfastes du changement climatique.

VivAfrik

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