L’Afrique du Sud se dote d’une nouvelle autorité pour mieux gérer ses frontières

L’Afrique du Sud renforce ses frontières. Le président Cyril Ramaphosa a lancé jeudi 5 octobre 2023 l’autorité de gestion frontalière à la frontière avec le Zimbabwe, pays de provenance de nombreux migrants en Afrique du Sud. Le gouvernement veut montrer qu’il prend le problème de l’immigration et des trafics à bras-le-corps.

Cette nouvelle administration doit superviser toutes les problématiques liées à la frontière alors que différents services, comme l’armée, la police ou les douanes, étaient mobilisées par le passé. Ainsi simplifiée, l’autorité de gestion frontalière, doit lutter plus efficacement contre les trafics de marchandise et l’immigration illégale. C’est un projet de 15 ans qui voit enfin le jour en Afrique du Sud. Une autorité de gestion unique de la frontière, adossée à des gardes frontières.

Les nouvelles troupes, déployées depuis un an, ont défilé en tenue kaki et en gilet pare-balles devant le président Cyril Ramaphosa qui a rappelé leur devoir : lutter contre l’arrivée de plus en plus importante de migrants sans papiers qui « exacerbent beaucoup des problèmes socio-économiques du pays ».

Faciliter les échanges commerciaux
Fermeté d’un côté, fluidité de l’autre, Ramaphosa souhaite la modernisation des postes frontières avec la mise en place d’un guichet unique pour réduire les temps d’attente. Cette mesure doit répondre aux ambitions de la zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf). Le président Ramaphosa s’exprimait depuis Beitbridge, une porte d’entrée essentielle sur l’Afrique du Sud depuis le Zimbabwe, mais très souvent congestionnée.

C’est pourtant un axe stratégique pour l’exportation des minerais qui descendent depuis le Congo, comme le cobalt ou le cuivre depuis la Zambie, jusqu’au port de Durban.

rfi

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