Bruno Guillon se souviendra très longtemps de sa nuit cauchemardesque vécue entre le 26 et le 27 septembre dernier. Une enquête est ouverte après le cambriolage subi avec séquestration par l’animateur de télévision et de radio. Elle a connu une importante avancée ce mardi 10 octobre.
Deux semaines après les faits, de nouveaux éléments viennent s’ajouter à l’enquête. Dans la nuit du 26 au 27 septembre, Bruno Guillon, ainsi que sa femme Marion et son fils, ont été séquestrés à leur domicile des Yvelines par des cambrioleurs entrés par effraction en brisant la vitre d’une chambre d’amis. L’affaire a pris un nouveau tournant dans la soirée de ce mardi 10 octobre, avec l’arrestation de deux suspects, « deux mineurs de 17 ans », selon les informations du Journal du dimanche, confirmées par le parquet de Versailles et dévoilées ce mercredi 11 octobre.
Nos confrères indiquent que les deux individus ont été arrêtés en région parisienne. Ils ont été placés en garde à vue dans les locaux de la brigade de répression du banditisme de la Police Judiciaire de Versailles. Cette dernière est en charge de cette enquête ouverte pour des faits de « vol à main armée en bande organisée » et « séquestration ». Des auditions vont suivre et devraient s’appuyer sur les témoignages de riverains, ainsi que la recherche en téléphonie et l’exploitation d’images de caméras de vidéoprotection qui auraient aidé les enquêteurs à remonter jusqu’à ses deux individus d’après le JDD.
Bruno Guillon a raconté son calvaire à la radio
Quelques heures après les faits, Bruno Guillon, en état de choc mais pas blessé, n’était pas aux manettes de la matinale de Fun Radio. En revanche, dès le lendemain, l’animateur de télévision et de radio de 52 ans avait tenu à faire son retour professionnel. Alors que lui et sa famille étaient toujours « bouleversés », il avait alors raconté sa nuit cauchemardesque : « J’ai passé une demi-heure avec un pétard sur le front, pas la cigarette qui fait rire, le revolver, les mains attachées dans le dos, et à poil !. »
Sur RTL également, Bruno Guillon a bien eu du mal à cacher son émotion au moment de raconter les scènes vécues : « Je vois ma femme avec un pistolet sur la tempe. Je vois mon fils qui est menacé par deux gars. Tout de suite, on m’attache les mains dans le dos. On m’emmène dans la chambre de mon fils. On me dit que si je fais quoi que ce soit, on va me tuer ». Ce cambriolage avec séquestration a duré environ 30 minutes, avant que les malfrats prennent la fuite et que Bruno Guillon puisse prévenir la police.
gala