Les pronostics de guérison d’un cancer du sein sont moins bons en cas d’obésité. Une équipe toulousaine cherche à comprendre pourquoi en observant les liens entre cellules de stockage de la graisse et cellules tumorales.
« Le point de départ de nos travaux concerne deux problèmes majeurs de santé publique pour lesquels nous cherchons à comprendre les mécanismes de liaison », résume le professeur Charlotte Vaysse, chirurgienne spécialisée dans le cancer du sein et la reconstruction mammaire à l’IUCT Oncopole.
Elle cite d’une part, « 61 200 nouveaux cas de cancers du sein chaque année en France et 6 000 en Occitanie (estimations 2023) ; d’autre part 17,4 % des femmes adultes en situation d’obésité. Or, lorsque le cancer du sein touche une femme ménopausée en situation d’obésité, le pronostic est moins bon.
La clinicienne fait partie avec Landry Blanc, biochimiste, de l’équipe de recherche du Professeur Catherine Müller, à l’IPBS (Institut de pharmacologie et de biologie structurale/CNRS/Toulouse III-Paul-Sabatier). headtopics.com
« Nous nous intéressons particulièrement au front invasif, c’est-à-dire aux tissus qui sont à la frontière entre la tumeur et la masse graisseuse pour comprendre quels sont les échanges de molécules, et déterminer quelles voies métaboliques il faudrait bloquer pour arrêter ces échanges entre graisse et tumeur.
Dix-huit mois seront nécessaires pour réaliser cette cartographie, suivie d’une analyse des données. Ce projet a bénéficié d’un financement de 100 000 euros dans le cadre de la Fondation Toulouse Cancer Santé en 2023.Faits divers. headtopics.com
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