C’est la sortie BD la plus attendue de l’année. Astérix, toujours coiffé de son casque ailé, réinvestit les étagères des librairies ce jeudi avec une nouvelle aventure inédite, L’Iris blanc.
Astérix revient ce jeudi en librairie, avec une histoire très dans l’air du temps. L’Iris blanc, c’est le titre de ce 40e album des aventures du Gaulois dopé à la potion magique, est une histoire dans la veine des albums La Zizanie et Le Devin. Voici ce qu’il faut savoir sur l’intrigue et les personnages de ce nouvel Astérix.
• Une aventure à domicile
Après des aventures à l’étranger, avec Astérix et et le Griffon, L’Iris blanc se situe dans le village gaulois (qui résiste encore et toujours à l’envahisseur). C’est la tradition, les albums d’Astérix respectent en effet cette alternance. Une aventure à domicile succède toujours à une aventure qui emmène Astérix et Obélix (et parfois le druide Panoramix) dans des quêtes dans des contrées lointaines.
• Un héros très goscinnien
Un nouveau protagoniste, le médecin-chef des armées de Jules César, un certain Vicévertus croisement entre BHL et Dominique de Villepin, va troubler la vie paisible des irréductibles Gaulois.
Cet adepte de la « pensée positive » instille auprès des garnisons romaines, puis des habitants du village d’Astérix, une philosophie et des façons de s’exprimer nouvelles. Bienveillance, empathie, vie saine, harmonie entre les êtres… Ce discours noble cache des buts qui le sont moins.
La couverture de « L’Iris Blanc », le nouvel album d' »Astérix »
Dans une veine très goscinnienne, ce personnage multiplie les aphorismes parfaitement abscons (et hilarants): « Si tu envoies de la lumière elle te reviendra »,
« Cueille ce qui s’offre à toi si tu en veux les bienfaits » ou « Qu’importe d’être devant si ton âme, elle reste derrière! ».
A l’inverse de Tullius Détritus, le personnage malfaisant de La Zizanie, c’est avec la bienveillance qu’il va semer le désordre dans le village.
Il va ainsi retourner le cerveau de tous les villageois, qui se mettent à faire du sport et à manger des graines et du poisson frais. Les chants épouvantables d’Assurancetourix le barde ne déclenchent plus de bagarres.
Les différents entre Ordralfabétix le poissonnier et Cétautomatix le forgeron ne se règlent même plus à coups de poissons pas frais.
• Une virée à Lutèce
Cet album renoue également avec la satire sociale, maniée par Goscinny et Uderzo. Une virée à Lutèce est ainsi prétexte à brocader les hispters lutéciens – comme dans Astérix et Normands, avec le personnage du jeune Goudurix. On y découvre ainsi les problèmes de CGV (Char à grande vitesse), la « nouvelle cuisine », où l’on n’a rien dans l’assiette, et même les trotinettes.
LEPOINT
