Rien ne prouve que l’utilisation d’antisudorifiques augmente le risque de cancer du sein.

S’il est vrai que les antisudorifiques bloquent la transpiration, le but premier de cette dernière est de refroidir votre corps, pas de le débarrasser de ses toxines. Les ganglions présents dans les aisselles éliminent certaines toxines, mais le foie et les reins jouent un rôle plus important. En effet, beaucoup plus de substances toxiques sont éliminées par le foie et les reins que par la transpiration.

La plupart des cancers du sein se développent dans le quadrant supérieur externe, près de l’aisselle. Mais cela s’explique par le fait que cette région contient beaucoup de tissu mammaire; cela n’a rien à voir avec la présence de ganglions lymphatiques.

Certains antisudorifiques et déodorants contiennent de l’aluminium. Votre médecin pourrait vous demander de ne pas appliquer de produits contenant de l’aluminium avant de passer une mammographie. L’aluminium risque en effet d’être visible sur les images et de fausser les résultats en rendant les tumeurs mammaires et les autres anomalies plus difficiles à détecter. Il n’existe toutefois aucun lien entre l’aluminium et le risque de cancer du sein.

Si la composition de vos produits de soins personnels vous préoccupe, tournez-vous vers des produits contenant un moins grand nombre d’ingrédients et renseignez-vous sur ces derniers.

La Société canadienne du cancer a à cœur de fournir aux Canadiens des renseignements de première importance à propos du risque de cancer et continuera à suivre de près la recherche dans ce secteur.

cancer.ca

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