Henri Stambouli (à d.), ici au côté de Roger Vital, l’un des dirigeants du RAF, le 15 novembre 2008 lors d’un Rodez-Istres en 3e division.Henri Stambouli (à d.), ici au côté de Roger Vital, l’un des dirigeants du RAF, le 15 novembre 2008 lors d’un Rodez-Istres en 3e division. Archives DDM – VINCENT COUDERC
L’ex gardien de but, entraîneur reconnu champion d’Europe avec Marseille en 1993, a vécu de nombreuses années en Aveyron.
Il s’est éteint ce vendredi 17 novembre, à Dakar (Sénégal) où il se trouvait entouré de ses proches. Henri Stambouli est mort, à seulement 62 ans, des suites d’une thrombose mésentérique (obstruction de certains vaisseaux au niveau de l’abdomen).
Une carrière de joueur (gardien de but) vécue du côté de Monaco puis Marseille (1979-1989) ; avant d’épouser celle, riche, de formateur et d’entraîneur. Il soulèvera notamment la Ligue des champions 1993, en tant qu’adjoint de Raymond Goethals, alors numéro 1.
Mais avant ces réussites, son histoire s’est écrite en Aveyron. À Rodez, précisément.
Il avait raconté ses années ruthénoises en 214, à nos confrères de Centre Presse : « J’y suis arrivé à un an » avait rembobiné le natif d’Oran (Algérie). « Et c’est là que j’ai vécu le plus longtemps avec mes parents. Je me souviens de Gourgan, où j’allais à la maternelle, puis du collège Fabre et du lycée Foch, celui en face de la piscine. C’était des moments forts… »
E c’est à Rodez qu’Henri Stambouli s’est éveillé au football : « Pour moi, c’est là que le sport a démarré, où j’ai découvert le foot et signé ma première licence.
C’était le Stade ruthénois et je me rappelle d’un ancien gardien, Monsieur Cassan, qui s’occupait de nous, les jeunes. Il a vu un potentiel chez moi, en a parlé au CTR (conseiller technique régional) de l’époque et je suis parti à Monaco à 16 ans (en 1977). »
Par la suite, Henri Stambouli n’est revenu qu’une fois à Rodez à la tête d’une équipe première de football, le 15 novembre 2008, lors d’un Rodez-Istres, en National. Stambouli était alors la tête du club provençal.
ladepeche