Qui de Busan en Corée du Sud, Riyad en Arabie saoudite ou Rome en Italie, accueillera l’Expo universelle de 2030 ? Réponse ce mardi 28 novembre, après un vote des pays membres du Bureau international des expositions. Le siège du BIE se trouve à Paris et ces derniers jours, les trois villes et pays candidats ont multiplié les efforts pour tenter d’arracher d’ultimes votes.
Dans un salon situé sur la très chic place Vendôme, au cœur de Paris, l’Arabie saoudite a dressé une « oasis des médias ». Un espace dans lequel le ministère des Médias présente les projets de modernisation engagés par le pays : la construction de villes ou quartiers futuristes, comme Neom ou la Nouvelle Muraba, la rénovation de l’ancienne capitale de Diriyah pour marquer l’attachement au patrimoine.
À la veille du vote du Bureau international des expositions, le public visé, c’est aussi bien les journalistes que les responsables politiques français et des ambassadeurs de différents pays.
Abdullah Al Khouraif est un influenceur saoudien et fait partie de l’équipe de l’Oasis des médias. « Il s’agit d’identifier le projet, d’expliquer notre dossier, décrit-il. Nous voulons informer les gens qui veulent connaître le dossier saoudien, montrer ce qui existe en Arabie saoudite et pourquoi nous serions très enthousiastes d’organiser l’Expo 2030.
Ce serait un grand défi et nous espérons que nous pourrons gagner. »
La métropole coréenne de Busan a, quant à elle, choisi de se montrer dans les rues de Paris : sur les taxis, sur des affiches. Et si le prince héritier saoudien était venu en juin pour présenter le dossier de Riyad, Busan et Rome ont envoyé des émissaires de haut niveau pour plaider leurs causes dans cette dernière ligne droite.
Ces derniers jours, le président sud-coréen et le maire de la capitale italienne sont venus à Paris.
rfi