Japon : des chercheurs mettent au point un vaccin fabriqué dans du riz

Selon les informations de la revue The Lancet Microbe, des chercheurs japonais ont créé un vaccin comestible contre le choléra. Il est fabriqué à partir d’un riz génétiquement modifié.

 

Se faire vacciner sans se faire piquer le bras. C’est une bonne nouvelles pour les phobiques de l’aiguille. Selon les informations de la revue The Lancet Microbe, relayées par Sciences et Avenir, ainsi que de Futura Santédes chercheurs japonais ont créé un vaccin comestible, appelé MucoRice-CTB. C’est le premier vaccin contre le choléra fabriqué à partir d’un riz génétiquement modifié, pour révéler un antigène de la toxine produit par la bactérie « Vibrio cholerae », responsable de cette maladie.

Quatre vaccins oraux contre le choléra existent déjà. Ils sont administrés par des gouttes à mettre sous la langue. Cependant, ces vaccins ont des inconvénients car ils doivent être conservés à basse température et peuvent entraîner des effets secondaires comme la fatigue, des douleurs abdominales et des nausées. De son côté, le vaccin MucoRice-CTB a plusieurs avantages : il se conserve à température ambiante et se présente sous forme de poudre à diluer dans un peu d’eau.

Un vaccin facile à conserver

Selon Hiroshi Kiyono, immunologiste à l’université de Tokyo, et auteur de l’étude publiée le 25 juin 2021 dans la revue The Lancet Microbe : « il est très difficile de conserver des vaccins dans certains endroits du globe où par exemple il n’y a pas d’électricité. C’est pourquoi nous avons voulu développer un vaccin qui puisse être stocké à température ambiante ».

Selon le scientifique, l’autre atout de ce vaccin, c’est qu’il utilise le système immunitaire intestinal pour produire davantage d’anticorps. Exposées au vaccin, les muqueuses intestinales produisent des anticorps spécifiques IgG et IgA, là où un vaccin injecté dans un muscle n’induit généralement que des IgG. Sur les 30 volontaires de l’étude, les chercheurs ont constaté que la majorité avait produit des anticorps IgG et IgA après deux et quatre mois.

Source: rfi

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