Pourquoi transpirons-nous ?

Collante, inconfortable, salée, malodorante, la sueur est pourtant indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Voyons pourquoi

 transpiration est vitale. Si, si : ce n’est pas juste un gadget inventé par Dame Nature pour booster les ventes de déodorants : elle a une véritable utilité pour notre équilibre biologique.

37, c’est bien ; 38, bonjour les dégâts
Notre organisme doit se maintenir à une température entre 36,5 et 37,5 degrés. Au-dessus, c’est ce qu’on appelle avoir de la fièvre et ça se termine généralement au lit avec un Doliprane. Mais il n’y a pas que la maladie qui fasse monter le thermomètre : les grosses chaleurs et l’effort physique le font également. Et après un repas copieux en plein été, vous aurez sans doute aussi un bon gros coup de chaleur. C’est la raison pour laquelle on transpire davantage dans ces conditions.

Un coup de stress ?
Si le stress vous fait dégouliner, c’est que votre organisme anticipe une éventuelle course-poursuite, donc un effort physique : eh oui, nos cerveaux sont des organes archaïques, calibrés par l’évolution pour fuir des prédateurs et non pour essuyer les engueulades de nos patrons ou de nos profs.

Des litres et des litres et des litres…
La transpiration a donc pour mission de rafraîchir l’épiderme et, par extension, l’ensemble de notre corps. En général, nous évacuons un litre de sueur par jour sans nous en rendre compte. Lorsque la température grimpe ou lors d’une séance de sport intensive, cela peut monter de quatre à 10 litres. C’est la raison pour laquelle il faut boire beaucoup dans ces cas-là : sinon, c’est la déshydratation assurée.

Maudites bactéries
Si, dans un élan de bienveillance, il vous arrive de balancer à un proche : « mets du déo, tu pues la sueur », sachez que votre accusation est fort mal formulée. Les odeurs incommodantes n’émanent pas de la transpiration elle-même, mais des innombrables bactéries qui squattent indûment notre épiderme. Au contact de nos fluides, elles libèrent leurs arômes. Autant dire que si Channel voulait lancer un parfum à la sueur, il faudrait l’appeler « Bactérie, de Channel ». Mais à notre avis, ça n’est pas pour demain.

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