Cyclone Belal à La Réunion : l’état de catastrophe naturelle reconnu dans plusieurs communes

Le gouvernement français reconnaît l’état de catastrophe naturelle pour 24 communes de La Réunion. Cette mesure, faisant suite à des pertes humaines et d’importants dégâts, notamment dans l’agriculture, accélère l’indemnisation des sinistrés.

Gérald Darmanin à La Réunion
Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin (c) inspecte une exploitation agricole après le passage du cyclone Belal au Tampon, sur l’île de La Réunion, le 17 janvier 2024.

Le gouvernement a reconnu mardi l’état de catastrophe naturelle dans plusieurs communes de La Réunion, durement touchée par le cyclone Belal qui a causé la mort de quatre personnes, selon un arrêté publié mardi au Journal officiel.

24 communes de La Réunion
Cette décision, qui concerne 24 communes de l’île française de l’océan Indien, ouvre la voie à une indemnisation des dégâts causés par le passage du cyclone. Mercredi dernier, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, en visite dans une exploitation agricole dans le sud du territoire ultramarin, avait annoncé sur X déclencher une procédure accélérée et « très simplifiée » pour reconnaître l’état de catastrophe naturelle à La Réunion.

Les dégâts causés sur l’île française ont particulièrement touché l’agriculture. Le président de la Chambre d’agriculture locale, Frédéric Vienne, a estimé que les pertes du secteur seraient « supérieures à celles de Bejisa », le cyclone qui avait frappé La Réunion début janvier 2014, sans donner de chiffre précis.

Belal a frappé l’île de La Réunion lundi matin dernier, balayée par des pluies diluviennes et des vents allant jusqu’à 200 km/h. Il a ensuite continué sa route vers l’île Maurice, environ 200 km au nord-est, où il a aussi fait des dégâts très importants et un mort.

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