Coupe d’Afrique des nations : le sélectionneur de l’Algérie, Djamel Belmadi, licencié

Algeria's French coach Djamel Belmadi gives a press conference at Stade de la Paix in Bouake on January 22, 2024, on the eve of the 2024 Africa Cup of Nations (CAN) football match between Mauritania and Algeria. (Photo by Kenzo TRIBOUILLARD / AFP)

La défaite mardi soir en Côte d’Ivoire contre la modeste équipe de Mauritanie (1-0), qui a provoqué l’élimination de l’Algérie, a scellé le sort de Djamel Belmadi.

Djamel Belmadi, le 22 janvier 2024, à Bouaké, en Côte d’Ivoire, durant la Coupe d’Afrique des nations. KENZO TRIBOUILLARD / AFP
Le fiasco de l’Algérie, éliminée dès les poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAF), aura été fatal à son sélectionneur, Djamel Belmadi. Le président de la Fédération algérienne de football, Walid Sadi, a annoncé, mercredi 24 janvier, le départ de l’entraîneur sur son compte X.

« J’ai rencontré le sélectionneur national, Djamel Belmadi, pour discuter des implications de cette élimination amère, et nous sommes parvenus à un accord amical pour mettre fin à notre relation et résilier le contrat qui lie l’entraîneur à la Fédération algérienne de football », a-t-il annoncé.

La défaite mardi soir en Côte d’Ivoire contre la modeste Mauritanie (1-0), qui a provoqué l’élimination de l’Algérie, a scellé le sort de Djamel Belmadi.

Lors des deux premiers matchs de la compétition, les Fennecs n’avaient pas réussi à battre l’Angola (1-1) ni le Burkina Faso (2-2). En 2022, l’Algérie avait déjà été éliminée dès le premier tour. Ainsi, le sélectionneur algérien n’a pas remporté le moindre match à la CAN depuis le sacre de 2019.

« Ministre du bonheur »
Mardi soir, l’ancien joueur international avait imputé l’élimination de son équipe à un manque de réalisme. A une question sur le fait qu’il devenait le premier sélectionneur algérien éliminé deux fois au premier tour de la CAN, Belmadi avait répliqué : « Tu n’as pas précisé que je suis le deuxième à avoir remporté la Coupe d’Afrique. »

Djamel Belmadi, 47 ans, avait pris en main les Verts en août 2018.

Il avait été encensé après la victoire de l’Algérie lors de la CAN 2019, en Egypte ; un sacre qui lui a valu le surnom de « ministre du bonheur » par les Algériens. Mais les premières critiques ont commencé à s’élever après l’élimination précoce de l’Algérie lors de la CAN 2022 puis après son échec à se qualifier pour la Coupe du monde 2022 au Qatar.

En dépit de ces résultats, la fédération algérienne avait prolongé, en janvier, son contrat jusqu’en 2026.

Dans son message sur X, le président de la fédération a présenté « des excuses aux fans de la sélection et au peuple algérien, pour le visage affiché par les joueurs durant la compétition et cette élimination prématurée dès le premier tour ».

Le Monde

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