Dans les zones rurales des pays en développement vivent près de 3 milliards de personnes qui dépendent fortement de l’agriculture à petite échelle pour se nourrir et gagner leur vie. Ainsi, les petits producteurs fournissent un tiers de la production mondiale de denrées alimentaires et jusqu’à 70% des aliments consommés dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
S’ils sont essentiels pour la sécurité alimentaire mondiale, ils subissent également de plein fouet les effets des changements climatiques et vivent souvent dans la faim et la pauvreté.
« À l’échelle mondiale, près de 80% des personnes vivant dans l’extrême pauvreté résident dans des zones rurales. Le nombre de personnes souffrant de la faim augmente depuis quelques années, atteignant les 780 millions de personnes en 2022 », a relayé le site d’information agridigitale.tg.
En réponse à ce challenge, le Fonds international de développement agricole (FIDA) est en première ligne pour mobiliser les ressources nécessaires pour stimuler la croissance en milieux ruraux.
Le FIDA s’est introduit, mardi 30 janvier 2024, sur le marché SEK en émettant une obligation durable d’1 milliard de couronnes suédoises auprès des investisseurs Skandia et Folksam. « Skandia, chef de file du consortium de financement, et Folksam ont fait l’acquisition d’une obligation durable sur sept ans d’un milliard de SEK, pour appuyer le FIDA dans sa mission qui consiste à stimuler la croissance durable et le développement inclusif dans les zones rurales des pays en développement », lit-encore à agridigitale.tg.
Qui a précisé que Skandia a investi 900 millions de SEK et Folksam a complété en apportant 100 millions de SEK.
Avec cette nouvelle émission d’obligations, le FIDA assure une grande part de son plan de financement 2024.
« L’année 2024 est la dernière année de financement au titre de la 12ème reconstitution des ressources du FIDA, qui vise à mettre en place un programme d’investissement allant jusqu’à 3,4 milliards d’USD à destination des zones rurales, pour lutter contre la pauvreté, la faim et les changements climatiques dans plus de 90 pays ».
Ces investissements obligataires appuieront la transformation des systèmes alimentaires pour les rendre plus équitables et durables.
Les petits exploitants obtiendront une aide pour s’adapter aux changements climatiques, en améliorant par exemple la gestion des terres et les pratiques agricoles, en diversifiant leur production alimentaire et en améliorant leur accès aux marchés, aux chaînes d’approvisionnement et aux technologies ce qui leur permettra de cultiver plus d’aliments et de mieux vendre leur production et ainsi mieux gagner leur vie.
Cela contribuera aussi à renforcer les institutions, infrastructures et marchés ruraux qui sous-tendent les économies rurales, a conclu le média en ligne.
VivAfrik