L’entraîneur espagnol de l’équipe nationale féminine de basket-ball, Alberto Antunia Léal se donne un nouveau challenge sur le banc du Sénégal. Après la participation au tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques, l’Espagnol sait maintenant par où commencer son projet avec les « Lionnes ».
« Avant d’accepter la collaboration avec la Fédération sénégalaise de basket-ball, nous nous sommes accordés sur beaucoup de choses. On s’était dit qu’on allait essayer d’accrocher la qualification aux Jeux Olympique dans la mesure du possible, mais l’autre aspect est de commencer un processus de reconstruction pour les années à venir », a fait savoir le technicien espagnol.
L’objectif, dit-il, c’est de « mettre en place un nouveau style tactique, mais également faire dans la détection des jeunes joueuses qui peuvent incarner le futur de cette Equipe nationale du Sénégal, comme Didi Kane. Ma philosophie est qu’il nous faut une combinaison jeunesse-talent-physique, pour construire une équipe sportive aussi compétitive que possible pour les prochaines compétitions internationales ».
Alberto Antunia Léal promet de construire une meilleure équipe pour mettre fin à la domination du Nigeria et reconquérir le titre.
« Ma motivation ou mon défi personnel est de grandir avec l’équipe et la fédération. Les « Lionnes » sont l’équipe la plus titrée de l’histoire du basket-ball africain, mais il y a actuellement une domination du Nigeria, au cours des 10 dernières années. Mon temps et mes efforts seront de construire la meilleure équipe possible et la plus préparée techniquement et tactiquement.
Pour reprendre sa place, je crois que le Sénégal peut l’atteindre avec suffisamment de temps et de travail », a confié l’entraineur de 33 ans.
Revenant sur le bilan de la participation du Sénégal au tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques (JO) 2024, le technicien indique que les « Lionnes » n’ont pas été ridicules.
« Mes impressions après le tournoi sont, on va dire positives.
Je n’ai pas eu le temps de bien connaître mon équipe. Mais j’avoue que durant la compétition, on a fait de bonnes choses », explique l’ancien coach de l’Ouganda dans les colonnes de L’Observateur.
Il ajoute : « Le niveau de l’équipe a été très relevé contre le Nigéria. Nous avons dominé le match pendant 3 quarts temps. La qualification était à notre portée jusque dans les 2 dernières minutes. Si on a réussi ça, c’est grâce à des joueuses réceptives. »
Le coach des « Lionnes » note toutefois que « des erreurs peut être dues à l’aspect physique » les ont empêchées de décrocher la victoire.
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