Sélectionneur intérimaire durant la dernière Coupe d’Afrique des Nations, après le premier tour désastreux de Jean-Louis Gasset, l’ancien milieu de Nantes et de Nice vient d’être confirmé à la tête de la Côte d’Ivoire jusqu’en 2026
Les supporteurs ivoiriens ont pu s’amuser en découvrant lundi que Jean-Louis Gasset, l’homme de l’insensé fiasco des Éléphants contre la Guinée équatoriale (0-4), était en pole position, à 70 ans, pour prendre la succession de Gennaro Gattuso sur le banc de l’OM. Dans le même temps, ils ont surtout pu apprécier la prolongation de contrat d’Emerse Faé comme sélectionneur de la Côte d’Ivoire.
Le président de la fédération ivoirienne Idriss Diallo a ainsi confirmé lundi le guide de l’inattendu sacre lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations à domicile.
« Emerse était jusqu’à présent entraîneur par intérim et il vient d’être confirmé ce jour entraîneur titulaire, a expliqué Idriss Diallo, à l’occasion de la présentation du trophée devant un sponsor à Abidjan. C’est un contrat de deux ans jusqu’à la Coupe du monde 2026, et renouvelable. » Emerse Faé avait donc pris les rênes de la sélection ivoirienne en pleine CAN 2024, au lendemain d’un premier tour désastreux.
Un incroyable parcours jusqu’au Graal lors de la CAN 2024
Les Ivoiriens, alors entraînés par Jean-Louis Gasset, avaient certes démarré par une victoire sur la Guinée-Bissau (2-0), avant de perdre face au Nigeria (0-1) et d’être donc humiliés par la Guinée équatoriale (0-4). Grâce aux résultats des autres groupes (merci le Mozambique puis le Maroc), les Éléphants avaient toutefois validé leur ticket pour les huitièmes de finale, par un trou de souris.
La Fédération ivoirienne de football (FIF) avait alors choisi de débarquer Jean-Louis Gasset et de confier les rênes de la sélection à l’un de ses adjoints Emerse Faé.
Associé à un autre ancien international ivoirien, Guy Demel, l’ex-milieu de Nantes et Nice a réveillé la sélection ivoirienne, qui a finalement remporté la CAN, le 11 février, face au Nigeria (2-1), après avoir successivement éliminé le Sénégal (1-1, 5-4 t.a.b), le Mali (2-1, a.p) et la République démocratique du Congo (1-0).
Un parcours miraculeux qui méritait bien une prolongation de deux ans, avec des rêves de retour en Coupe du monde, non ?
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