Douleurs, fatigue, acné… Pour certaines femmes, avoir ses règles est tout sauf une partie de plaisir. Elles doivent pourtant composer avec leurs menstruations en moyenne 37 ans de leur vie. Une étude pourrait cependant les consoler (un peu) : plus la période de vie au cours de laquelle une femme a ses règles est longue, mieux elle est protégée de la démence !
Pour arriver à cette conclusion, les auteurs de l’étude parue dans la revue The American Journal of Geriatric Psychiatry ont étudié les données de plus de 200 000 femmes.
Le nombre d’années de menstruations serait lié au risque de démence, révèle une étude.
Une vaste étude portant sur 273 260 femmes suggère que « l’âge reproductif » influence significativement le risque de développer une démence plus tard dans la vie. https://t.co/KRMbiF1RNn
— Trust My Science (@TrustMyScience) February 13, 2024
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Leurs résultats montrent que les femmes ayant été menstruées plus longtemps (et donc davantage exposées aux œstrogènes) présentaient un risque de démence réduit de 28 % par rapport à celles avec une exposition plus courte. Les femmes ayant vécu leur ménopause au-delà de 50 ans ont également présenté un risque réduit de démence (24 % de réduction par rapport aux autres).
En revanche, les femmes ayant eu leurs règles à un âge avancé (après 15 ans) ont un risque de développer une démence accru de 12 %, quand celui des femmes ayant subi une intervention chirurgicale reproductive est augmenté de 8 %.
Cela suggère que les hormones féminines pourraient avoir un rôle protecteur dans le développement de la démence chez les femmes. Un lien pour l’instant mal compris, mais qui pourrait s’expliquer par la production accrue de matière grise lors d’une exposition prolongée aux œstrogènes.
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