_Un arbitre de Ligue 1 s’est exprimé sur la gestion de la VAR.
_Des « tricheries » sont possibles selon lui.
_Trois cas d’erreur majeure d’arbitrage ont été observés le week-end dernier.
Après les nombreux scandales de la VAR, un arbitre de Ligue 1 s’est exprimé anonymement pour expliquer comment lui et les siens pouvaient « tricher » pour protéger un collègue.
L’OGC Nice, le RC Lens, l’Olympique de Marseille, voici trois clubs qui ont été clairement lésés par l’arbitrage le week-end dernier.
Deux penalties flagrant n’ont pas été sifflés et un carton rouge a été oublié sous les yeux de supporters agars.
Alors, un arbitre de Ligue 1 est sorti du silence au micro de L’Equipe pour expliquer ces dérapages. Selon lui, il est admis que certains « siffleurs » sont protégés par leurs collègues à la VAR. « On peut tricher plus ou moins avec le VAR pour protéger la décision du collègue. Aujourd’hui, on ne sait plus comment arbitrer. Un jour, il faut arbitrer noir et le lendemain blanc.
Si les arbitres font les conneries qu’ils font, c’est notamment parce que c’est hallucinant ce que l’on entend en stage.
La ligne technique est complètement noyée. Elle fluctue au cours de la saison. Notre quotidien, ce sont des débriefings qui sont faits en fonction du nom de l’arbitre, des arbitres plus ou moins protégés, des situations où on nous dit que l’on peut « tricher » plus ou moins avec le VAR pour protéger la décision du collègue, notamment sur les hors-jeu… Les exemples sont multiples », a expliqué ce témoin anonyme.
Une VAR de plus en plus contestée
On apprend donc qu’il est officieusement conseillé de signaler le moins possible les erreurs de l’arbitre central pour lui éviter des complications. Une raison de plus pour certains experts et représentants de clubs de se séparer d’une VAR pas aussi juste qu’on pourrait le croire.
Le Stade Brestois 29 a même fait une réclamation à la LFP afin que ce dispositif soit retiré. Il va falloir du temps pour redonner de la confiance au corps arbitral français.
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