La question du Sahara occidental est la principale cause du report sine die de la visite du ministre espagnol des Affaires étrangères en Algérie, révèle El Confidencial. «La diplomatie algérienne» a riposté au refus de José Manuel Albares d’évoquer le dossier du Sahara avec les responsables algériens en annulant son déplacement programmé pour le 12 février, affirme le même média.
Des sources officielles algériennes, par voie de presse, avaient souligné que «la visite du chef de la diplomatie espagnole «était en cours de préparation, et puisque ce processus préparatoire n’a pas donné de résultats décisifs, la visite n’a pu être programmée à la date convenue par les deux parties».
Et d’ajouter qu’«il y avait une coordination dans le processus de préparation entre les parties algérienne et espagnole.
Une délégation officielle espagnole est arrivée à Alger afin de finaliser le processus préparatoire de la visite du ministre des Affaires étrangères».
Le 21 février à Rabat, Pedro Sanchez a réitéré son soutien au plan marocain d’autonomie au Sahara occidental, précisant que sa position n’a pas changé. «Elle a été clairement exprimée dans la feuille de route (du 7 avril 2022) et la Déclaration conjointe (du 2 février 2023)» et réitéré son «engagement avec la solution proposée par le gouvernement du Maroc, sur des bases réalistes».
L’Algérie avait justifié à son opinion publique la nomination d’un nouvel ambassadeur à Madrid et la fin des sanctions économiques décrétées contre l’Espagne, par le changement de position de Pedro Sanchez sur le dossier du Sahara.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, avait même annoncé que «l’Espagne s’est alignée de nouveau sur la position européenne. C’est ce que nous avons toujours réclamé (…) Pedro Sanchez a renoncé» à son appui à l’initiative marocaine d’autonomie.
yabiladi