UNION EUROPÉENNE – Vers une extension de l’Accord de partenariat économique

L’Union Européenne s’engage vers une expansion de son Accord de partenariat économique (APE) avec Madagascar et ses voisins, mettant l’accent sur les services et les investissements.

L’Accord de partenariat économique (APE) intérimaire, conclu avec l’Union Européenne (UE), va s’étendre vers les services et les investissements, a déclaré l’ambassadeur de l’UE, Isabelle Delattre, hier. Cet accord, dont Madagascar fait partie avec quelques pays voisins et le Zimbabwe, fait l’objet de négociations régulières pour son approfondissement.

La prochaine session est prévue au mois de mars au Zimbabwe, pour cette extension vers le renforcement des liens commerciaux et économiques entre les parties concernées, les investissements et les services.

L’APE actuel permet déjà l’exportation sans droits ni quotas de toutes les marchandises vers l’UE, dans le respect du principe de réciprocité. Madagascar profite de cet accord en exportant vers l’Europe des produits alimentaires et textiles, tout en important des biens industriels et du matériel propice aux investissements nationaux et étrangers, favorisant ainsi le développement industriel du pays.

Balance excédentaire
Cependant, certaines filières sont protégées par des mesures de sauvegarde mises en place par les autorités malgaches pour préserver l’industrie locale. Isabelle Delattre souligne les bénéfices déjà tirés de cet accord, malgré sa mise en œuvre intérimaire. Il représente l’un des premiers accords sous-régionaux conclus avec l’UE et renforce la coopération entre les deux parties.

L’UE est le premier partenaire commercial de Madagascar, lui permettant de bénéficier d’une balance commerciale excédentaire. La valeur des exportations de marchandises de Madagascar vers l’UE oscille autour du milliard de dollars par an ces dix dernières années.

Néanmoins, l’application complète de l’APE est actuellement limitée, l’UE conditionnant sa pleine mise en œuvre à l’engagement des pays signataires, notamment Madagascar, à respecter des engagements multilatéraux en matière d’environnement, de climat et de biodiversité.

En outre, la difficulté dans le respect des engagements nés de conventions ou d’engagements politiques avec la communauté internationale par les pays partenaires demeure un autre blocage.

lexpress de madagascar

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