« Home-jackings » : les cambriolages violents en baisse à Paris et petite couronne, mais des réseaux de plus en plus structurés

En 2023, 318 home-jackings ont été recensés à Paris et en petite couronne, soit quasiment un par jour, selon cette même note policière qu’a pu consulter franceinfo.

Les « home-jackings » ont reculé de 5,6% en 2023 par rapport à 2022 à Paris et en petite couronne, là où ils sont les plus fréquents en France, selon une note policière qu’a pu consulter le service police-justice de franceinfo mardi 5 mars.

En 2023, 318 home-jackings ont été recensés à Paris et en petite couronne, soit quasiment un par jour, selon cette même note policière. Certains sont particulièrement médiatisés : la chanteuse Vitaa en décembre ou encore le chef Jean-François Piège en janvier.

Des victimes ciblées par des commanditaires
Derrière ces cambriolages violents se cachent parfois des donneurs d’ordre au lourd casier judiciaire. Ces commanditaires qui ciblent influenceurs, chefs d’entreprises, sportifs ou encore animateurs en les repérant notamment sur les réseaux sociaux. Ils cherchent des signes ostentatoires de richesse comme des montres, des bijoux mais aussi des voitures de luxe.

Ces donneurs d’ordres se chargent même parfois de la logistique et du transport des équipes vers le domicile visé.

Les cambrioleurs-braqueurs sont quant à eux rémunérés à la tâche et agissent le plus souvent le matin, entre 7 heures et 10 heures, ou en fin de journée entre 18 heures et 23 heures. Contrairement à un cambriolage classique, il faut en effet s’assurer de la présence des occupants.

Les auteurs agissent en groupe, majoritairement à trois, l’un d’eux se faisant parfois passer pour un ouvrier, un voisin ou un livreur. Selon la note policière, il s’agit pour la plupart du temps d’auteurs connus des services de police, des jeunes entre 16 et 25 ans.

franceinfo

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