Gérald Darmanin: « Il n’y a pas aujourd’hui de menaces caractérisées par les services de renseignement français ou étrangers pour les Jeux Olympiques »
Au soir de la présentation de l’ensemble du dispositif de sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, le ministre de l’Intérieur a mis en avant le savoir-faire français en matière de lutte contre les attaques de drones.
Un défi sécuritaire aux multiples menaces.
Invité sur France 2 quelques heures après avoir dévoilé le dispositif de sécurité de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, Gérald Darmanin s’est exprimé sur la décision de fermer l’espace aérien dans un rayon de 150km autour de Paris.
« Nous avons aussi une lutte anti-drones qui est très importante », a insisté le ministre de l’Intérieur sur la télévision publique, avant d’ajouter:
« C’est sans doute l’attentat de demain, un drone chargé d’explosifs qui vient dans les théâtres extérieurs, comme en Ukraine. »
« Nous savons faire »
Pour mettre en valeur le savoir-faire français, le locataire de la place Beauvau s’est appuyé sur l’exemple de la dernière Coupe du monde de football au Qatar fin 2022. Selon lui, « la France a garanti le succès de la lutte anti-drones » de l’événement planétaire.
Il a précisé: « Ce sont les gendarmes français qui l’ont fait, donc nous savons faire. »
À l’époque, 200 policiers et gendarmes s’étaient rendus au Qatar pour apporter leur aide en termes de lutte anti-drones, de déminage ou d’intervention du GIGN.
Un peu plus tôt dans la journée, Gérald Darmanin avait présenté à la commission des Lois du Sénat une décision « assez historique » d’arrêter « totalement les aéroports » de 19 heures à la fin de la cérémonie le 26 juillet prochain.
« Par ailleurs, des hélicoptères vont survoler la cérémonie, avec des drones, pour pouvoir tenir des tireurs d’élite en stationnaire pour suivre » d’éventuelles équipes « compliquées » ou « des endroits » précis qui seraient suspectés par les autorités.
Autre précision: les chefs d’État qui arriveront quelques minutes avant la cérémonie « devront arriver au-delà de cette zone », en prenant l’exemple de l’aéroport de Lille ou « en amont ».
bmftv