Le Hamas a présenté aux médiateurs une proposition de trêve avec Israël

Le Hamas a déclaré avoir présenté aux médiateurs une proposition de trêve. Celle-ci pose comme préalable l’arrêt de « l’agression » subie par les Palestiniens dans la bande de Gaza, selon le groupe islamiste palestinien, l’arrivée de l’aide humanitaire, le retour des réfugiés gazaouis dans leurs maisons et le retrait des troupes israéliennes.

Le Hamas affirme que ses propositions incluent l’échange d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens.

Abdul Malik al-Houthi, chef des Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, a déclaré dans un discours télévisé jeudi que les opérations des Houthis empêcheront les navires liés à Israël de traverser l’océan Indien en direction du Cap de Bonne Espérance.

Environ 34 membres des Houthis ont été tués depuis le début de la guerre à Gaza. 

Lors d’une interview télévisée sur la guerre en Ukraine, le président Emmanuel Macron a rappelé la position de la France sur la guerre à Gaza. Le chef de l’État a souligné qu’Israël devait « respecter le droit humanitaire, de la guerre, international ».

Concernant les trois Français retenus en otage dans la bande de Gaza, le président français a rappelé que leur libération était « essentielle ».

« Je souhaite qu’au delà des otages français, tous les otages israéliens et du monde entier soient libérés, parce que c’est une pratique inadmissible et des vies brisées et confisquées ».

Emmanuel Macron s’est refusé à donner plus de détails sur les négociations en cours pour leur libération sous l’égide de l’Égypte et du Qatar.

Une enquête de l’ONU, consultée jeudi par l’AFP, indique qu’il n’y avait pas d’échanges de tirs à la frontière israélo-libanaise au moment où un char israélien a fait feu le 13 octobre, tuant un reporter de l’agence Reuters et blessant six autres journalistes, dont deux de l’AFP.

Selon les conclusions de l’enquête de la Force intérimaire des Nations unies au Liban, remise aux autorités libanaises et israéliennes, « l’armée israélienne a tiré deux obus de 120 mm de char Merkava » ce jour-là en direction des journalistes.

Elle souligne qu’il « n’y avait pas d’échanges de tirs à travers la Ligne bleue », qui marque la frontière entre le Liban et Israël, à ce moment-là, estimant que la raison des frappes visant les journalistes n’est pas connue.

Les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions visant des colons israéliens en Cisjordanie, les accusant de « saper la stabilité » du territoire palestinien occupé par Israël.

C’est la deuxième fois depuis le début de l’année que des colons israéliens sont visés par Washington, qui accroît sa pression sur son allié dans le contexte de la guerre avec le Hamas à Gaza.

Ces nouvelles sanctions visent à « faire rendre des comptes à ceux qui perpétuent les violences et provoquent des troubles en Cisjordanie », a déclaré dans un communiqué Matthew Miller, porte-parole du département d’Etat américain.

Le département du Trésor précise que ces sanctions visent trois individus, Zvi Bar Yosef, Neriya Ben Pazi et Moshe Sharvit, qui selon Washington sont de jeunes citoyens israéliens qui vivent en Cisjordanie. Les sanctions de jeudi visent aussi deux communautés agricoles, « Moshes farm » et « Zvis farm ».

Les entités visées voient leurs avoirs gelés et, plus globalement, sont interdites de faire des affaires avec des Américains.

Le chef de la politique étrangère européenne Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’UE, a déclaré, à l’issue de réunions à Washington que la catastrophe humanitaire à Gaza n’était pas une catastrophe naturelle mais une catastrophe « causée par l’homme ».

Lors d’un point de presse dans les bureaux de l’UE à Washington, il a déclaré que les dirigeants mondiaux devaient exercer davantage de pression sur Israël pour qu’il ouvre les frontières à l’accès humanitaire à Gaza.

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (à gauche) avec Mohammad Mustafa (à droite) son Premier ministre tout juste nommé, le 14 mars 2024. 

Le président palestinien Mahmoud Abbas a nommé l’économiste Mohammad Mustafa nouveau Premier ministre, suite à la démission le 26 février du précédent gouvernement, a annoncé jeudi l’agence officielle Wafa.

Ancien président du Fonds d’investissement pour la Palestine (PIF) et conseiller économique du président Abbas, il prend ses fonctions en pleine guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Israël a appelé les Nations unies à envoyer davantage de convois humanitaires dans le nord de la bande de Gaza, rejetant les critiques d’ONG selon lesquelles ses inspections ralentissent l’acheminement de l’aide.

« Si l’ONU veut voir davantage d’aide arriver dans le nord de Gaza, elle doit coordonner plus de convois », a déclaré Elad Goren, un responsable du Cogat, l’organe du ministère israélien de la Défense qui coordonne les activités civiles de l’armée dans les territoires palestiniens (Cogat).

« Il est important de souligner que 99 % des camions qui sont inspectés sont autorisés » à entrer dans le territoire palestinien, a-t-il assuré, lors d’un point presse organisé à Kerem Shalom, principal point d’inspection des camions entrant à Gaza.

Les camions renvoyés le sont « parce qu’ils contiennent du matériel que le Hamas peut utiliser pour ses activités terroristes », a-t-il souligné. « Le problème, ce n’est pas nos inspections, mais les capacités de distribution des organisations internationales », a-t-il dit.

Une affirmation rejetée par la porte-parole de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Juliette Touma. « Le problème vient des autorités israéliennes qui ne permettent pas l’acheminement d’aide en quantité suffisante », a-t-elle dit à l’AFP. 

Le ministre israélien des Finances a réagi jeudi aux propos du chef démocrate du Sénat américain, Chuck Schumer, qui a appelé à l’organisation d’élections en Israël, en affirmant que les États-Unis « doivent respecter la démocratie israélienne ».

 Le parti Likoud du Premier ministre Benjamin Netanyahu a rejeté jeudi l’appel du chef de la majorité du Sénat américain, Chuck Schumer, pour de nouvelles élections en Israël, affirmant qu’Israël n’était pas une république bananière et que la politique de Benjamin Netanyahu bénéficiait d’un large soutien de l’opinion publique.

« Contrairement aux propos de M. Schumer, l’opinion publique israélienne est favorable à une victoire totale sur le Hamas, rejette tout diktat international visant à d’établir un État palestinien terroriste et s’oppose au retour de l’Autorité palestinienne à Gaza », indique le communiqué du Likoud.

« On attend du sénateur Schumer qu’il respecte le gouvernement élu d’Israël et qu’il ne l’affaiblisse pas. C’est toujours vrai, et encore plus en temps de guerre ».

Le ministre égyptien des affaires étrangères a appelé Israël à ouvrir ses points de passage terrestres afin d’accroître l’arrivée d’aide dans la bande de Gaza et a déclaré que l’Égypte poursuivait ses efforts pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas et un échange d’otages et de prisonniers.

Jusqu’à présent, l’aide humanitaire a été acheminée principalement par le point de passage de Rafah entre l’Égypte et Gaza et par le point voisin de Kerem Shalom, contrôlé par Israël, mais les responsables de l’aide disent que la quantité livrée est bien inférieure aux besoins.

L’homme « grièvement blessé » dans la matinée dans une attaque au couteau dans le sud du pays était un soldat israélien, a annoncé la police israélienne.

« Les premiers résultats de l’enquête ont montré qu’un terroriste est entré dans le restaurant, a poignardé un soldat qui a riposté et l’a neutralisé », a déclaré la police dans un communiqué. Le soldat a été « grièvement blessé » dans cette attaque qui a eu lieu dans une zone commerciale près de Beit Kama.

Kobi Arush, porte-parole de la police dans le sud d’Israël, a indiqué par la suite à l’AFP que l’assaillant était mort.

Le soldat, âgé d’une cinquantaine d’années, a été évacué vers l’hôpital Soroka de Beer Sheva, par le Magen David Adom (MDA), l’équivalent israélien de la Croix-Rouge.

Le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, a appelé « à un cessez-le-feu et à mettre un terme à la catastrophe humanitaire » dans la bande de Gaza, où une guerre oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas.

« Les Palestiniens ont souffert bien plus que ce qu’ils peuvent supporter », a lancé le ministre lors d’une conférence de presse au Caire avec son homologue égyptien, Sameh Choukri.

« Cette visite est un appel à l’ensemble de la communauté internationale », a-t-il ajouté devant un parterre de journalistes.

Le chef démocrate du Sénat américain, Chuck Schumer, a appelé à l’organisation d’élections en Israël, qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu « d’obstacle pour la paix ».

« Une coalition menée par Netanyahu ne correspond plus aux besoins d’Israël après le 7 octobre », a déclaré l’influent élu américain lors d’un discours.

Les services de secours israéliens ont fait état d’un blessé grave dans une attaque au couteau dans le sud du pays, dont l’auteur a été « neutralisé » selon la police.

« Un homme d’une cinquantaine d’années a été gravement blessé dans une attaque au couteau à Beit Kama » et transféré vers l’hôpital Soroka de Beersheva, a déclaré sur la radio publique un porte-parole du Magen David Adom (MDA) – l’équivalent israélien de la Croix-Rouge –, Zaki Heller.

Cité dans un communiqué du MDA, Kalman Ginzburg, un secouriste, a dit pour sa part que la victime « gisait inconsciente » après avoir « reçu des coups de couteau ».

« Nous l’avons immédiatement placé dans une ambulance », a-t-il poursuivi, « et nous l’avons transporté à l’hôpital dans un état grave, tout en tentant de le réanimer ».

La police israélienne a confirmé dans un communiqué « une attaque au couteau au carrefour de Beit Kama » et indiqué, sans plus de précisions, que l’assaillant avait « été neutralisé ».

La préfecture de police de Paris a interdit une manifestation prévue jeudi soir devant Sciences Po Paris, en soutien aux étudiants qui avaient organisé une mobilisation propalestinienne dans un amphithéâtre de l’école. « Le préfet de police a pris la décision d’interdire ce rassemblement dans un contexte de fortes tensions », a annoncé à l’AFP la préfecture de police.

Le collectif Urgence Palestine, regroupant des associations et des syndicats et à l’origine de manifestations régulières de soutien à la population de Gaza, a appelé à un « rassemblement » devant Sciences Po Paris, affirmant sur le réseau social X que « dénoncer le génocide n’est pas un crime ».

Le prestigieux établissement parisien est plongé dans la tourmente depuis mardi après qu’une étudiante membre de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a rapporté s’être vu refuser l’entrée dans un amphithéâtre de la prestigieuse école parisienne, à l’occasion d’une « journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine » qui a bloqué la tenue d’un cours magistral.

Une explosion a été signalée à proximité d’un navire au sud-est de la ville portuaire yéménite d’Aden, a rapporté l’agence britannique de sécurité maritime UKMTO.

L’agence a précisé que l’explosion s’était produite « à une certaine distance » du navire, qui « n’a subi aucun dommage ».

L’attaque n’a pas été revendiquée dans l’immédiat. Depuis novembre, les Houthis multiplient les attaques contre des navires marchands et parfois militaires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, poussant de nombreux armateurs à éviter ces passages essentiels pour le commerce international.

Un général israélien à la tête d’une brigade combattant à Gaza a appelé le gouvernement à se montrer « à la hauteur » des soldats combattant à Gaza, de rares critiques qui lui ont valu des reproches en Israël.

« Vous devez être à notre hauteur », a lancé mercredi le général de brigade Dan Goldfus, commandant la 98e division déployée à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, à l’adresse des dirigeants politiques.

« Nous ne fuirons pas nos responsabilités.

Nous regrettons notre échec flagrant le 7 octobre, mais nous allons de l’avant », a-t-il dit devant des journalistes, appelant les dirigeants israéliens « à dépasser l’extrémisme et à se rassembler ».

Ces commentaires, brisant la traditionnelle neutralité observée par les officiers israéliens vis-à-vis du pouvoir politique, ont valu au général Goldfus d’être convoqué par le commandement militaire.