Nommé « offre Maroc » ce plan vise à développer l’hydrogène vert dans le pays. Cette source d’énergie gazière est désormais la priorité pour le royaume pour opérer sa transition énergétique, car l’hydrogène vert suscite les convoitises à travers le monde, notamment pour ses faibles émissions carbones.
Un million d’hectares de terre à disposition des investisseurs nationaux et internationaux. « L’offre Maroc », dévoilée cette semaine par le gouvernement, a un objectif clair : faire du royaume l’un des leaders mondiaux du secteur de l’hydrogène vert.
Selon le ministre de l’Investissement, de la Convergence et des Politiques publiques, des centaines d’investisseurs nationaux et étrangers ont déjà exprimé un « intérêt vif et réel » pour ces projets d’énergies.
Les contrats pourraient atteindre plusieurs milliards de dollars chacun.
D’un point de vue environnemental, l’hydrogène vert est vue par beaucoup d’experts comme une source d’énergie durable grâce à ses faibles rejets de matières polluantes. Le Maroc, qui importe aujourd’hui 90% de ses besoins en énergie, espère ainsi produire plus de la moitié de sa consommation d’ici 2030 grâce à l’hydrogène vert.
Mais le Royaume ne serait pas le seul à bénéficier de cette transition : de nombreux pays, notamment européens, se disent intéressés par la possibilité de se fournir en énergie décarbonée auprès du Maroc.
Pour cela, de nombreux investissements seront nécessaires car l’hydrogène, pour être considéré comme vert, doit être produit avec des énergies neutres comme l’éolien ou le solaire.
Des investissements que le Maroc espère mobiliser dans les prochaines années, à l’image de l’accord passé avec les Émirats arabes unis en décembre 2023.
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