Marine Le Pen, présidente des députés du Rassemblement national (RN), s’est opposée avec véhémence à l’idée qu’Aya Nakamura se produise au début des Jeux olympiques, accusant Emmanuel Macron d’encourager la division et l’humiliation au sein de la population française.
Selon Mme Le Pen, la participation potentielle d’Aya représente un nouvel exemple de l’intention présumée de Macron de rabaisser les citoyens français.
« Ce n’est pas un symbole positif.
C’est une provocation de plus de la part d’Emmanuel Macron, qui semble se lever chaque matin avec pour objectif d’humilier le peuple français. Je ne vais pas m’étendre sur son entourage. Je vais simplement évoquer son style, sa vulgarité, et le fait qu’elle ne chante ni en français ni dans une autre langue reconnaissable.
C’est loin d’être un exemple de diversité, c’est simplement du grand n’importe quoi », a-t-elle critiqué.
En outre, Marine Le Pen a exprimé sa consternation face aux attaques racistes visant la chanteuse lors d’une réunion de Reconquête. Si elle s’est abstenue de contester la nationalité de d’Aya Nakamura, elle s’est inquiétée de « l’image que nous voulons donner de notre pays ».
Selon elle, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, au cours de laquelle Macron aurait souhaité que la chanteuse d’origine malienne interprète Édith Piaf, « devrait être un moment où les Français se rassemblent et s’unissent ».
« Il est difficile d’unir tout le monde à 100 %, mais on voit bien que la volonté d’Emmanuel Macron est une fois de plus de diviser.
C’est ce qu’il fait de mieux », a ajouté le triple candidat malheureux à l’élection présidentielle.
La critique de Marine Le Pen souligne un débat plus large autour de la représentation culturelle et de l’identité nationale, l’inclusion potentielle d’Aya Nakamura suscitant des discussions controversées sur l’unité et la diversité sur la scène mondiale.
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