Les ossements de Lucas Tronche ont été retrouvés en juin 2021, soit six ans après sa disparition, à proximité de son domicile, après d’importantes recherches. Des circonstances qui rappellent l’affaire du petit Émile, dont le crâne et les dents ont été retrouvés ce samedi 30 mars.
Des zones escarpées, un important dispositif de recherches, des ossements… Après la découverte du crâne et de dents du petit Émile, confirmant la mort du garçonnet neuf mois après sa disparition dans les Alpes-de-Haute-Provence, les similitudes avec une autre affaire récente sont mises en évidence: celle de Lucas Tronche.
Le 18 mars 2015, l’adolescent de 16 ans n’avait jamais pris le bus qui devait le conduire à son entraînement de natation. Six ans plus tard, le 24 juin 2021, des ossements et des débris de vêtements avaient été retrouvés, confirmant sa mort.
D’importants moyens déployés dans des zones escarpées
Comme pour le petit Émile, vu pour la dernière fois le 8 juillet dernier dans le hameau du Haut-Vernet alors qu’il venait d’arriver pour l’été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels, un important dispositif de recherche avait été déployé pour tenter de retrouver Lucas Tronche.
Des battues avaient été organisées, les forces de l’ordre avaient déployé des hélicoptères, ou encore des chiens, comme le rappelle Le Parisien.
La zone fouillée, autour de la commune de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, est difficile d’accès, particulièrement escarpée, comme les alentours du Haut-Vernet.
« Je tiens à préciser que la zone dans laquelle ont été retrouvés ces éléments est particulièrement escarpée », expliquait à l’époque le procureur de la République de Nîmes Éric Maurel à la presse.
Des secteurs déjà fouillés
Cette zone, à proximité du domicile de l’adolescent, où ont été retrouvés les ossements avait également déjà été fouillée, comme le chemin de randonnée du Haut-Vernet. Mais certains endroits restaient très difficiles d’accès, et l’intervention de pompiers en rappel a été nécessaire pour retrouver les ossements.
« C’était impossible d’y aller sans l’intervention des spécialistes de descente en rappel », avait encore expliqué le procureur de Nîmes, précisant que les pompiers du Gard avaient été contraints de « déboiser une partie de la zone et créer de toutes pièces un cheminement dans la nature ».
« Dans les régions de montagne, on s’aperçoit qu’on peut passer à côté du corps d’une personne qui est décédée accidentellement.
Un corps se dégrade très vite, les couleurs passent, ça devient terreux, ça se confond très vite avec la nature environnante », a détaillé dans le cas d’Émile Jacques Dallest, ancien juge d’instruction, procureur de la République et procureur général, sur BFMTV.
Lucas Tronche est-il tombé ou a-t-il fait une mauvaise rencontre?
Après analyses, les enquêteurs n’ont pas pu déterminer avec certitude la cause de sa mort, mais une chute accidentelle pourrait correspondre aux constatations.
bmftv