Mort d’Emile au Vernet : pour faire la lumière sur le drame, les enquêteurs comptent sur une technique de pointe

Samedi 30 mars 2024, des ossements du petit Emile ont été retrouvés près du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Depuis, les enquêteurs misent sur le double numérique pour faire avancer l’affaire.

Plus de huit mois après la disparition d’Emile, l’affaire a connu un rebondissement tragique. En effet, le samedi 30 mars, des ossements du petit garçon de deux ans ont été retrouvés. Ils se situaient à proximité du hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence).

C’est une randonneuse qui a découvert le crâne de l’enfant et qui l’a apporté aux gendarmes.

Deux jours après cette découverte, un t-shirt, des chaussures et une culotte d’Emile ont été retrouvés à une dizaine de mètres des ossements. Pour le moment, les premières analyses n’ont pas permis de déterminer les causes de la mort du petit garçon. Le procureur Jean-Luc Blachon a d’ailleurs confirmé que “toutes les hypothèses restaient ouvertes”.

Les enquêteurs vont utiliser le double numérique dans l’enquête
Depuis la découverte des ossements d’Emile, l’enquête a pris une autre dimension. Une centaine de gendarmes a été déployée dans la zone boisée. Des spécialistes de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), des experts de terrain, des anthropologues et des maîtres-chiens sont notamment mobilisés.

De plus, les enquêteurs misent sur le double numérique pour faire avancer l’affaire.

Selon Aurélien S. un télépilote de la gendarmerie cité par Le Figaro, trois drones sont utilisés pour reconstituer “un double numérique” de la scène. “On va travailler avec la photogrammétrie – qui permet de restituer géométriquement des objets à la manière de la vision humaine – pour reconstituer en 3D et en 2D l’ensemble de la scène” a-t-il expliqué.

La technologie va permettre de “fixer” la scène à un instant T
Grâce aux drones utilisés par les gendarmes, “l’ensemble des indices qui sont récoltés” vont pouvoir être replacés au centimètre près sur la scène. Selon Aurélien S. cette “matérialisation” permettrait aussi de “fixer” la scène à un instant T. Un outil indispensable alors que celle-ci peut être dégradée par les “piétinements” ou les “conditions météorologiques”.

Finalement, les capteurs de drones permettent de “voir des choses qui ne sont pas visibles à l’œil nu”.

Ceci grâce à des caméras infrarouges, thermiques et multispectrales. Un véritable atout dans cette zone décrite comme boisée et très escarpée. L’enquête pourrait donc connaître une avancée significative grâce à cette technologie.

closer

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