Le gouvernement des Comores a convoqué ses partenaires à savoir le Maroc, la France ou encore le Système des Nations unies et la Banque africaine de développement (BAD), pour dresser un bilan préliminaire des inondations qui ravagent le pays depuis fin avril 2024 et début mai 2024. Il s’agissait aussi de demander l’aide de la communauté internationale pour faire face à la réparation des dégâts. Ces intempéries ont provoqué la mort de trois personnes et des dizaines de déplacés.
Si l’on se fie à ce premier bilan provisoire, les réparations sont estimées à plus d’un milliard de francs comoriens, soit un peu plus de 2,5 millions d’euros.
Au niveau des besoins jugés urgents, les autorités citent entre autres, la distribution de kits alimentaires pour les 149 familles déplacées ou encore le remplacement du mobilier et des équipements de 15 établissements scolaires inondés.
« Il s’agit de répondre rapidement et efficacement, aux besoins des sinistrés et sur le long terme, sur la façon de protéger au mieux le pays face aux intempéries et autres catastrophes naturelles liées aux réchauffements climatiques », a dit le ministre des Affaires étrangères des Comores, Dhoihir Dhoulkamal. Un appel qui a été entendu et répondu favorablement par les partenaires, a-t-informé.
Rappelons qu’en 2019 déjà, le pays avait été durement frappé par le cyclone Kenneth, qui avait fait 6 morts et plus de 10 000 déplacées.
60% des cultures vivrières et plus des 30% de cultures de rente avaient été endommagées, obligeant les Comores à lancer un appel à l’aide à la communauté internationale. En lançant ce nouvel appel, les autorités comoriennes n’ont pas manqué de rappeler, la vulnérabilité des pays insulaires face au réchauffement climatique.
VivAfrik