Dans le dossier spécial Daft Punk du nouveau numéro de Society, on apprend que le duo français avait refusé un juteux contrat s’élevant à 500 000 dollars, soit plus de 420 000 euros.
En février 2021 s’achevait une aventure de près de 30 ans pour les Daft Punk, fondés par Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, dont l’amitié se scellera au collège grâce à Jimi Hendrix. Une séparation annoncée sur les réseaux sociaux qui avait créé la surprise, y compris du côté de Jean-Michel Jarre qui leur avait rendu hommage. Le groupe s’était fait très discret depuis plus de 5 ans.
Les Daft Punk ont refusé toutes les propositions de collaboration après leur triomphe aux Grammy Awards 2014
Leur dernière apparition publique remontait en effet à janvier 2014, à l’occasion de la 56ème cérémonie des Grammy Awards à Los Angeles. Un triomphe : ils repartent avec quatre statuettes, dont celui de l’Album de l’année et de l’Enregistrement de l’année. Et ce sacre inspire publicitaires et marketeux : « Les propositions de collaboration fusent de partout« , peut-on lire dans le nouveau numéro de Society, qui comprend un dossier spécial Daft Punk. « Et les intéressés envoient balader chacune d’entre elles avec la même froideur« . Rien de bien étonnant pour Antoine Ressaussière, directeur artistique qui avait fait connaissance avec le duo lorsque celui-ci mixait encore de la techno à Rennes : « Les mecs ne sont absolument pas vénaux. Ils pourraient être très riches, mais la majorité de l’argent qu’ils ont, ils le dépensent dans leur musique« , explique celui qui tacle Laeticia Hallyday dans ces mêmes pages.
Daft Punk : un constructeur automobile souhaitait illustrer une publicité avec un de leurs titres
Quelques années plus tôt, les Daft Punk avaient d’ailleurs refusé un juteux contrat qui s’élevait à 500 000 euros, soit plus de 420 000 euros : un constructeur automobile souhaitait qu’une chanson du groupe illustre un de ses spots de pub. Hors de question : « Ça pollue ça ? C’est naze, on dit non« , aurait répondu Guy-Man de Homem-Christo en haussant les épaules. Antoine Ressaussière commente : « Ça ne l’intéressait pas du tout, il se souciait de ce qu’on pouvait dire« . Il paraît même que le parc d’attractions Disneyland Paris, désormais rouvert au public, aurait souhaité apposer le nom du duo sur une de ses montagnes russes à la manière de l’ancien grand huit Rock’n’Roller Coaster avec Aerosmith. Là encore, la proposition aurait été déclinée ! Les artistes accepteront toutefois certains projets, à la manière des bouteilles de Coca-Cola Club Coke commercialisées en 2011 ainsi que des bouteilles agrémentées d’or et d’argent.
Source: telesloisirs
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