Le procès de l’ex-président américain Donald Trump se poursuit à New York dans l’affaire Stormy Daniels. Donald Trumpe est soupçonné d’avoir versé de l’argent pour acheter le silence de cette ancienne actrice de films pornographiques. Mardi 15 mai, l’ex-avocat de Donald Trump est passé sur le grill de la défense, alors que de nombreux élu, dont le président de la Chambre des représentants, étaient présents dans le tribunal pour soutenir Donald Trump.
C’est le troisième personnage le plus important de l’État américain et le speaker de la Chambre : Mike Johnson était à l’audience pour soutenir Donald Trump et dénoncer devant les caméras une « chasse aux sorcières ». Comme lui, plusieurs élus de la chambre, un sénateur et un gouverneur, tous candidats à un poste dans une éventuelle future administration Trump, se sont succédé pour dénoncer une justice « politique ».
Dans les coulisses du tribunal, Donald Trump était également avec sa belle-fille Lara et son fils Eric : ils sont allés jusqu’à enregistrer une vidéo de campagne pour appeler leurs partisans à donner des fonds pour battre les démocrates, devenus « fous », selon eux.
Pendant ce temps, l’ex-avocat de Trump Michael Cohen comparaissait pour la deuxième fois contre son ancien patron.
Dans un moment-clé de cette journée, la procureure a montré à la cour les 11 chèques signés par Donald Trump en personne : tous ces chèques sont des remboursements de paiements dissimulés à Stormy Daniels, assure Michael Cohen. Trump, dit-il, redoutait un effet catastrophique de ce scandale sexuel sur l’électorat féminin, alors que le républicain était en pleine campagne face à sa rivale démocrate Hillary Clinton, en 2016.
Michael Cohen est un témoin-clé, mais témoin imparfait : la défense tente de le décrédibiliser en rappelant qu’il a souvent menti dans le passé. C’était pour rester loyal à Trump, dit-il en avouant qu’il lui vouait un culte : « J’ai violé ma morale et j’en ai subi les conséquences. »
Rfi