L’administration fiscale a réclamé à tort 724 millions d’euros au titre de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires pour l’année 2023. Les contribuables peuvent déposer un recours jusqu’à la fin de l’année et se faire rembourser s’ils ont déjà payé.
Soyez vigilant si l’administration fiscale vous a demandé de payer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) pour l’année 2023. Le fisc a en effet indûment réclamé 724 millions d’euros aux contribuables pour cet impôt, rapporte Le Figaro . C’est plus du double de l’année précédente, où les erreurs représentaient 312 millions d’euros.
De nouveaux dispositifs source d’erreurs
La mise en application de deux nouvelles mesures explique en partie ces couacs. Tout d’abord, la suppression progressive de la taxe d’habitation sur les résidences principales mais son maintien pour les résidences secondaires et les logements vacants. Cette distinction a été source d’erreurs.
Ensuite, l’instauration en 2023 d’une déclaration obligatoire des biens immobiliers.
Cette nouvelle démarche en ligne a suscité une certaine panique chez de nombreux contribuables, poussant l’administration à repousser la date limite de déclaration. Initialement fixée au 30 juin, elle avait été reportée au 10 août. Ce qui n’a visiblement pas empêché les couacs…
Une taxe d’habitation pour un bout de balcon
Le Figaro évoque également des bourdes du fisc. Certains propriétaires auraient ainsi reçu un avis de taxe d’habitation sur une résidence secondaire qui était en fait… un bout de balcon. Ou encore des avis envoyés à des mineurs.
Il est encore temps de réagir si vous êtes concernés : vous pouvez déposer un recours auprès de l’administration jusqu’à la fin de l’année si vous estimez ne pas avoir à payer la THRS. Si vous avez raison, vous serez remboursé mais c’est bien à vous d’en faire la demande.
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