La Fiorentina affrontera ce mercredi l’Olympiakos en finale de Ligue Europa Conférence, un an seulement après s’être cassé les dents sur West Ham. Cette fois-ci, les Italiens font figure de favoris, mais devront déjouer leur historique d’éternels seconds.
Vice-champion par excellence
« Est-ce le bon moment pour ramener un trophée à la maison ? L’année dernière, c’était déjà le cas, soupire le capitaine Cristiano Biraghi lors du media day d’avant-finale de C4. Nous avons essayé à l’époque et nous essaierons encore mercredi. Et j’espère qu’avec l’expérience que nous avons acquise l’année dernière, nous pourrons faire mieux. » Devenue une équipe de coupe ces dernières saisons, la Viola pointe à la 8e place de la Serie A à l’issue de la saison, avec, à la clé, une nouvelle qualification pour la Ligue Europa Conférence.
« Sa » compétition. Les hommes de Vicenzo Italiano avaient déjà échoué la saison passée à soulever le trophée en forme de corbeille à papier, lors d’une défaite 1-2 face à West Ham en toute fin de match.
La seule différence par rapport à l’année dernière, c’est que nous avons déjà vécu certaines de ces situations : l’attente, la préparation, toutes les obligations médiatiques avec les journalistes, l’importance du match…
Vicenzo Italiano
« La seule différence par rapport à l’année dernière, c’est que nous avons déjà vécu certaines de ces situations : l’attente, la préparation, toutes les obligations médiatiques avec les journalistes, l’importance du match… (…) Pour nous, c’est une sorte de revanche, car nous avons réussi à nous qualifier pour une autre finale européenne. Ce n’est jamais facile sur le continent, car il est difficile d’aller aussi loin », a salué l’entraîneur italien en avant-match.
Les joueurs de Florence devront pourtant se heurter à un obstacle de taille : la finale se jouera dans le stade voisin de l’Olympiakos, où de très nombreux supporters grecs sont attendus pour en découdre.
Historique de loser ou expérience ?
De quoi faire peur aux Italiens ? « On est à onze contre onze, quand l’arbitre siffle le coup d’envoi, tout disparaît », balaie Vicenzo Italiano. La Fiorentina pourra compter sur l’immense vague violette, qui vient porter les siens lors de chaque match, à domicile comme à l’extérieur. Plus solides, plus habitués de la compétition, les Italiens se présentent avec un bilan impeccable en C4 : 12 matchs, 0 défaite, 6 victoires, 6 matchs nuls.
« C’est bien de revenir en finale, mais demain nous devons tout faire pour ne pas commettre d’erreurs et faire preuve de lucidité, de concentration et d’engagement. »
« Cette année, nous essaierons de nous servir de cette déception pour faire en sorte que la finale se termine différemment », prévient le coach italien. En face, l’Olympiakos lui n’a jamais disputé de finale européenne. Avantage Fiorentina donc, qui avec plus de 30 participations en compétitions européennes – sixième au classement italien derrière la Juventus, l’Inter, Milan, la Roma et le Napoli – fait partie des « grands ». Sauf au palmarès.
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