La Fiorentina, championne de la médaille d’argent ?

La Fiorentina affrontera ce mercredi l’Olympiakos en finale de Ligue Europa Conférence, un an seulement après s’être cassé les dents sur West Ham. Cette fois-ci, les Italiens font figure de favoris, mais devront déjouer leur historique d’éternels seconds.

Finaliste en 1962, 1970, 1975, 1990, 2023, 2024… À énoncer le récent palmarès de la Fiorentina en Coupe d’Europe, on a l’impression d’être en avant-match de Rafael Nadal, les titres en moins. Le club de la Viola, qualifié une deuxième fois consécutive pour la finale de la Ligue Europa Conférence, va débarquer en Grèce face à l’Olympiakos avec le statut de favori et son historique peu glorieux.

Les Italiens n’ont plus remporté le moindre trophée européen depuis 1961 et une victoire en Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe. Au niveau national, il faut remonter plus de 20 ans en arrière pour voir la « Fio » soulever la Coupe d’Italie, en 2001. Avec depuis deux titres de vice-champion, en 2014 et 2023 et la fierté d’avoir atteint la demi-finale cette saison.

Vice-champion par excellence

« Est-ce le bon moment pour ramener un trophée à la maison ? L’année dernière, c’était déjà le cas, soupire le capitaine Cristiano Biraghi lors du media day d’avant-finale de C4. Nous avons essayé à l’époque et nous essaierons encore mercredi. Et j’espère qu’avec l’expérience que nous avons acquise l’année dernière, nous pourrons faire mieux. » Devenue une équipe de coupe ces dernières saisons, la Viola pointe à la 8e place de la Serie A à l’issue de la saison, avec, à la clé, une nouvelle qualification pour la Ligue Europa Conférence.

« Sa » compétition. Les hommes de Vicenzo Italiano avaient déjà échoué la saison passée à soulever le trophée en forme de corbeille à papier, lors d’une défaite 1-2 face à West Ham en toute fin de match.

La seule différence par rapport à l’année dernière, c’est que nous avons déjà vécu certaines de ces situations : l’attente, la préparation, toutes les obligations médiatiques avec les journalistes, l’importance du match…

Vicenzo Italiano

« La seule différence par rapport à l’année dernière, c’est que nous avons déjà vécu certaines de ces situations : l’attente, la préparation, toutes les obligations médiatiques avec les journalistes, l’importance du match… (…) Pour nous, c’est une sorte de revanche, car nous avons réussi à nous qualifier pour une autre finale européenne. Ce n’est jamais facile sur le continent, car il est difficile d’aller aussi loin », a salué l’entraîneur italien en avant-match.

Les joueurs de Florence devront pourtant se heurter à un obstacle de taille : la finale se jouera dans le stade voisin de l’Olympiakos, où de très nombreux supporters grecs sont attendus pour en découdre.

Historique de loser ou expérience ?

De quoi faire peur aux Italiens ? « On est à onze contre onze, quand l’arbitre siffle le coup d’envoi, tout disparaît », balaie Vicenzo Italiano. La Fiorentina pourra compter sur l’immense vague violette, qui vient porter les siens lors de chaque match, à domicile comme à l’extérieur. Plus solides, plus habitués de la compétition, les Italiens se présentent avec un bilan impeccable en C4 : 12 matchs, 0 défaite, 6 victoires, 6 matchs nuls. 

« C’est bien de revenir en finale, mais demain nous devons tout faire pour ne pas commettre d’erreurs et faire preuve de lucidité, de concentration et d’engagement. »

« Cette année, nous essaierons de nous servir de cette déception pour faire en sorte que la finale se termine différemment », prévient le coach italien. En face, l’Olympiakos lui n’a jamais disputé de finale européenne. Avantage Fiorentina donc, qui avec plus de 30 participations en compétitions européennes – sixième au classement italien derrière la Juventus, l’Inter, Milan, la Roma et le Napoli – fait partie des « grands ». Sauf au palmarès.

sofoot

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