En Israël, on marque aujourd’hui la « Journée de Jérusalem », 57 ans après la conquête de la partie orientale de la ville lors de la guerre des Six-Jours. Les Israéliens célèbrent ce qu’ils nomment la réunification de la ville. Une fête qui donne souvent lieu à de nombreux débordements.
Plus de 3 000 policiers sont mobilisés pour cette « Journée de Jérusalem » sous haute surveillance. Et un profil moins élevé que les années précédentes en raison de la guerre à Gaza.
Mais aux côtés des cérémonies commémoratives, il y aura encore cette année l’événement le plus controversé de cette célébration : la marche des drapeaux, qui donne lieu à de nombreux débordements de la part d’extrémistes de droite.
Cette année encore, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, le chef de file du parti suprémaciste Force juive a exigé que le défilé suive l’itinéraire polémique des années précédentes et passe par le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem pour atteindre le mur des Lamentations.
Tir de roquettes
Il y a tout juste deux ans, le Hamas avait tiré des roquettes sur Jérusalem au moment de la marche des drapeaux. Et des affrontements avaient fait plus de 300 blessés côté palestinien.
Cette année, à l’avant-veille de cette journée riche en tension, plusieurs centaines de personnes ont organisé aux abords de la vieille ville une marche multiconfessionnelle pour demander l’arrêt des combats à Gaza et la libération des otages.
rfi
